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03/05/2012
[Chronique] Jimmy Edgar - Majenta (2012)
Genre: R'n'B/Funk Robotique
Label: Hotflush
Date de Sortie: Mai
Production: Jimmy Edgar
Featurings: /.
Et si l’hériter le plus crédible de Prince était blanc et s’appelait Jimmy Edgar ? C’est en effet l’hypothèse que nous pouvons émettre à l’écoute du troisième album du néo-berlinois, "Majenta", sorti cette fois non plus chez Warp, ni !K7, mais sur Hotflush, fort respectable bastion d’artistes comme Scuba, Sepalcure ou encore Mount Kimbie, s'il est besoin de le rappeler.
Après son épique "XXX", Edgar reste une nouvelle fois très fidèle à son style érotico-robotique d’avant-garde, et déroule ici tous ses talents sans gêne aucune. Quand la House synthétique de "Let Yrsfl Be" et le Garage ultime de "U Need Love" nous explosent littéralement aux oreilles, l’Electro Funk 80’s mécanique de "I Need Your Control" ou "Heartkey" invoque magnifiquement l’esprit d’un certain séducteur égyptien. Le R’n’B über sexy de "Attempt To Make It Last" et "Touch Yr Bodytime" demeurent irrésistible au possible. La Juke House désaxée de "Indigo Mechanix (3D)" impressionne. Alors que l’habituel électronica froide mais néanmoins funky proposé par "In Deep" et "Switch Switch" nous rappelle aux (très) bon souvenirs de ses premiers EP’s, par ailleurs toujours plus sublimés. Sans oublier l’hymne juvénile et anarchiste "This One’s For The Children", toujours aussi entraînante.
On notera juste la plus dispensable "Sex Drive", qui malgré un titre épique, reste un peu moins inspirée que le reste. Ainsi que "Too Shy", excellente mais peu surprenante, la production étant reprise d’un remix de Theophilus London ("Late Night Operation") sorti il y a un petit moment.
Opus réalisé dans l’urgence et la spontanéité, "Majenta" est probablement la meilleure et surtout la plus efficace réalisation du natif de Detroit, ici à l’aise et décomplexé comme jamais. Il nous offre au final une musique copieusement sexuée et futuriste, dont l’auteur de "Purple Rain" ne pourrait renier la filiation. Et, même si Jimmy Edgar propose toujours plus ou moins cette même recette qui lui est cependant propre, force est de constater l’incroyable modernité qui s’en dégage, et l’immuable plaisir que l'on prend à l’écouter.
Label: Hotflush
Date de Sortie: Mai
Production: Jimmy Edgar
Featurings: /.
Et si l’hériter le plus crédible de Prince était blanc et s’appelait Jimmy Edgar ? C’est en effet l’hypothèse que nous pouvons émettre à l’écoute du troisième album du néo-berlinois, "Majenta", sorti cette fois non plus chez Warp, ni !K7, mais sur Hotflush, fort respectable bastion d’artistes comme Scuba, Sepalcure ou encore Mount Kimbie, s'il est besoin de le rappeler.
Après son épique "XXX", Edgar reste une nouvelle fois très fidèle à son style érotico-robotique d’avant-garde, et déroule ici tous ses talents sans gêne aucune. Quand la House synthétique de "Let Yrsfl Be" et le Garage ultime de "U Need Love" nous explosent littéralement aux oreilles, l’Electro Funk 80’s mécanique de "I Need Your Control" ou "Heartkey" invoque magnifiquement l’esprit d’un certain séducteur égyptien. Le R’n’B über sexy de "Attempt To Make It Last" et "Touch Yr Bodytime" demeurent irrésistible au possible. La Juke House désaxée de "Indigo Mechanix (3D)" impressionne. Alors que l’habituel électronica froide mais néanmoins funky proposé par "In Deep" et "Switch Switch" nous rappelle aux (très) bon souvenirs de ses premiers EP’s, par ailleurs toujours plus sublimés. Sans oublier l’hymne juvénile et anarchiste "This One’s For The Children", toujours aussi entraînante.
On notera juste la plus dispensable "Sex Drive", qui malgré un titre épique, reste un peu moins inspirée que le reste. Ainsi que "Too Shy", excellente mais peu surprenante, la production étant reprise d’un remix de Theophilus London ("Late Night Operation") sorti il y a un petit moment.
Opus réalisé dans l’urgence et la spontanéité, "Majenta" est probablement la meilleure et surtout la plus efficace réalisation du natif de Detroit, ici à l’aise et décomplexé comme jamais. Il nous offre au final une musique copieusement sexuée et futuriste, dont l’auteur de "Purple Rain" ne pourrait renier la filiation. Et, même si Jimmy Edgar propose toujours plus ou moins cette même recette qui lui est cependant propre, force est de constater l’incroyable modernité qui s’en dégage, et l’immuable plaisir que l'on prend à l’écouter.
Article Rédigé et Publié par Onelight à 20:36
Libellés : chronique, hotflush, jimmy edgar, majenta
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