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25/08/2012
[Chronique] JJ Doom - Key To The Kuffs (2012)
Genre: Hip Hop
Label: Lex
Date de sortie: Aout2012
Productions: Jneiro Jarel
Featurings: Damon Albarn, Beth Gibbons, Khujo Goodie.
Héritier logique et légitime du fameux tandem Jay
Dee/Madlib, Jneiro Jarel s’est hélas peu à peu égarer musicalement, avec des
albums toujours intéressants mais trop inconstants, sans parler de sa
marécageuse collaboration avec Khujo Goodie (Goodie Mob)et de son désormais
lointain mais immuable et schizophrénique projet Shape Of A Broad Minds. Fidel
collaborateur du duo pré-cité, (MF) Doom trace quant à lui sa route tant bien
que mal, conservant son statut de MC Indé légendaire, malgré des longs formats
en dents de scie.
Il n’est donc pas si illogique de voir ces deux (fortes)
personnalités musicales s’associer le temps d’un projet commun intitulé JJ
Doom, signé sur le label LEX.
Alors qu’on aurait pu trépigner d’impatience face à une
telle réunion quelques années en arrière, restons honnêtes, on ne peut que tièdement
accueillir ce "Key To The Tuffs", dont émane un parfum early 00’s pas forcément
très excitant. Surtout venant de la part de deux artistes qui peinent clairement à se renouveler depuis un petit moment.
Force est de constater au bout d’une simple écoute le soin
apporter à cet opus, qui impose d’entrée un son opaque et assez accrocheur.
Jarel, tout d’abord, effectue un bon travail, avec des productions sombres et
psychédéliques, ne se privant d’aucune échappée désaxée comme il les aime tant (Broken
Beat sur "Dawg Friendly", Rock Psyché sur "Bout The Shoes", Electronique sur "Wash your Hands"). Sans compter quelques
apparition microphoniques efficaces. Même si la recette reste globalement la même... Doom, quant à lui, demeure (trop?) fidèle
à lui-même, déployant son flow monocorde et geekesque à bon escient. L’alchimie
étant assez évidente par moment, notamment sur des titres forts comme "Guv’Nor". Avec, également, la présence de quelques guests comme la chanteuse de Portishead Beth Gibbons (sur "GMO") ou encore l'omniprésent Damon Albarn.
Sorties quelques années plus tôt, il apparait évident que
cet album aurait eu un impact tout autre, les deux comparses étant alors au sommet
de leur talents et de leur renommés. N’en reste aujourd’hui qu’une œuvre certes
très travaillée, offrant son petit lot de bon moment, mais manquant néanmoins
de cette petite étincelle qui en ferait un album majeur.
Article Rédigé et Publié par Onelight à 00:33
Libellés : chronique, jj doom, jneiro jarel, key to the kuffs, lex, mf doom
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