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10/10/2013
[Chronique] Pusha T - My Name Is My Name (2013)
Genre: Hip Hop
Label: G.O.O.D. Music
Date de sortie: 8 Octobre 2013.
Productions: Kanye West, Hudson Mohawke, Pharrell Williams, Nottz, No I.D., Swizz Beatz, 88-Keys, Don Cannon, The-Dream, Rico Beats.
Featurings: Kendrick Lamar, Big Sean, 2 Chainz, Rick Ross, Chris Brown, Pharrell, Jeezy, Future, AB-Liva, Kelly Rowland, Kevin Cossom.
Il n'est pas exagéré de dire que depuis sa signature sur le très scruté label G.O.O.D. Music, le premier album de Pusha T était attendu comme la première fois pour un adolescent en période estivale. Et quand bien même l'homme de Virginie n'a pas cessé d'occuper le terrain de belle manière (les deux volets de "Fear Of God" ou "Wrath Of Caine", sans compter d'innombrables featurings), un véritable premier opus possède une importance cruciale qui donne à la sortie de "My Name Is My Name" un parfum tout particulier.
Précédé de multiples singles bien souvent clippés et faisant monter la température à en faire bouillir le mercure, le meilleur exemple étant le banger martial et réjouissant qu'est "King Push",(non produit par Joaquin Phoenix, finalement...), cet effort solo débarque donc doté d'atours fort attrayants... En effet, Pusha T s'est entouré d'une team de producteurs de haut-vol, apte à concevoir l'album de l'année. Kanye West , évidemment, mais aussi logiquement le vieux comparse Pharrell, en passant par la nouvelle signature estampillé G.O.O.D., Hudson Mohawke, sans oublier les légendaires Nottz, No I.D. ou 88-Keys et j'en passe. Avec un tel casting, comment espérer autre chose qu'un instant classic, au regard du talent de son principal acteur?
Et bien, il n'en est rien. Passés les tracks connus et effectivement pourvus d'une efficacité redoutable et d'une propension à la réécoute bien présente, à l'instar du lourd "Number On The Boards" ou de l'hypnotique "Sweet Serenade", les inédits tendent à décevoir, seulement dignes des mixtapes ayant précédé ce LP. Un titre comme "Suicide", tentative plus ou moins réussie par le sieur Pharrell de ressortir le son des Clipse, semble totalement hors-sujet musicalement tandis que "No Regrets" ou "Let Me Love You" (autre Clipserie pas à sa place) sonnent bien trop mainstream (notamment à cause de refrain RnB mièvres et dégoulinants, merci Kelly Rowland...) pour être honnêtes, et surtout pour coller à l'univers sombre de Pusha T, où la balance ne cesse d'osciller entre coke et christianisme.
En contrepartie, on appréciera grandement le très efficace "Who I Am" où pourtant, les autres poulains de G.O.O.D. Music, 2 Chainz et Big Sean, montrent qu'ils n'ont pas ce charisme viril et tranchant faisant de Pusha T le mâle alpha de l'écurie. On pourra tout de même saluer les couplets fournis par les adéquats Rick Ross ou Jeezy ici et là, mais le seul à pouvoir se hisser au niveau du roi est un autre régent auto-proclamé, à savoir Kendrick Lamar, sur le magnifique, épuré et incontournable "Nosetalgia", preuve s'il en était besoin que Nottz est un orfèvre de premier rang.
Malgré tout, en une douzaine de morceaux, la moitié de Clipse ne parvient pas à marquer la différence entre une tape de luxe et un véritable album, surtout quand on connait la densité artistique de certains de ses collègues (Kanye ou Kid Cudi, par exemple) et leur capacité à sortir des albums complexes, ambitieux, personnels et possédant cette cohérence et ce "liant" qui manque clairement sur ce "MNIMN". De plus, certaines douilles gâchées bien trop tôt, à l'instar de "Pain" datant d'il y a un exactement, entre autres, font baisser le plaisir d'écoute global. Alors, ne boudons pas la chose, car la galette recèle de bangers suintant la rue et de punchlines ciselées comme pas deux, mais ce qui avait le potentiel d'être l'album de l'année 2013 se révèle être simplement une sortie de plutôt bonne facture, ancrée dans un réalisme et un lyricisme prégnant et formidablement mise en lumière par la machine G.O.O.D. Music.
Dorénavant, on attendra au choix un prochain LP potentiellement plus abouti et peaufiné ou un retour des Clipse, en compagnie de son frère, désormais appelé No Malice suite à son rapprochement avec Dieu...
Label: G.O.O.D. Music
Date de sortie: 8 Octobre 2013.
Productions: Kanye West, Hudson Mohawke, Pharrell Williams, Nottz, No I.D., Swizz Beatz, 88-Keys, Don Cannon, The-Dream, Rico Beats.
Featurings: Kendrick Lamar, Big Sean, 2 Chainz, Rick Ross, Chris Brown, Pharrell, Jeezy, Future, AB-Liva, Kelly Rowland, Kevin Cossom.
Il n'est pas exagéré de dire que depuis sa signature sur le très scruté label G.O.O.D. Music, le premier album de Pusha T était attendu comme la première fois pour un adolescent en période estivale. Et quand bien même l'homme de Virginie n'a pas cessé d'occuper le terrain de belle manière (les deux volets de "Fear Of God" ou "Wrath Of Caine", sans compter d'innombrables featurings), un véritable premier opus possède une importance cruciale qui donne à la sortie de "My Name Is My Name" un parfum tout particulier.
Précédé de multiples singles bien souvent clippés et faisant monter la température à en faire bouillir le mercure, le meilleur exemple étant le banger martial et réjouissant qu'est "King Push",(non produit par Joaquin Phoenix, finalement...), cet effort solo débarque donc doté d'atours fort attrayants... En effet, Pusha T s'est entouré d'une team de producteurs de haut-vol, apte à concevoir l'album de l'année. Kanye West , évidemment, mais aussi logiquement le vieux comparse Pharrell, en passant par la nouvelle signature estampillé G.O.O.D., Hudson Mohawke, sans oublier les légendaires Nottz, No I.D. ou 88-Keys et j'en passe. Avec un tel casting, comment espérer autre chose qu'un instant classic, au regard du talent de son principal acteur?
Et bien, il n'en est rien. Passés les tracks connus et effectivement pourvus d'une efficacité redoutable et d'une propension à la réécoute bien présente, à l'instar du lourd "Number On The Boards" ou de l'hypnotique "Sweet Serenade", les inédits tendent à décevoir, seulement dignes des mixtapes ayant précédé ce LP. Un titre comme "Suicide", tentative plus ou moins réussie par le sieur Pharrell de ressortir le son des Clipse, semble totalement hors-sujet musicalement tandis que "No Regrets" ou "Let Me Love You" (autre Clipserie pas à sa place) sonnent bien trop mainstream (notamment à cause de refrain RnB mièvres et dégoulinants, merci Kelly Rowland...) pour être honnêtes, et surtout pour coller à l'univers sombre de Pusha T, où la balance ne cesse d'osciller entre coke et christianisme.
En contrepartie, on appréciera grandement le très efficace "Who I Am" où pourtant, les autres poulains de G.O.O.D. Music, 2 Chainz et Big Sean, montrent qu'ils n'ont pas ce charisme viril et tranchant faisant de Pusha T le mâle alpha de l'écurie. On pourra tout de même saluer les couplets fournis par les adéquats Rick Ross ou Jeezy ici et là, mais le seul à pouvoir se hisser au niveau du roi est un autre régent auto-proclamé, à savoir Kendrick Lamar, sur le magnifique, épuré et incontournable "Nosetalgia", preuve s'il en était besoin que Nottz est un orfèvre de premier rang.
Malgré tout, en une douzaine de morceaux, la moitié de Clipse ne parvient pas à marquer la différence entre une tape de luxe et un véritable album, surtout quand on connait la densité artistique de certains de ses collègues (Kanye ou Kid Cudi, par exemple) et leur capacité à sortir des albums complexes, ambitieux, personnels et possédant cette cohérence et ce "liant" qui manque clairement sur ce "MNIMN". De plus, certaines douilles gâchées bien trop tôt, à l'instar de "Pain" datant d'il y a un exactement, entre autres, font baisser le plaisir d'écoute global. Alors, ne boudons pas la chose, car la galette recèle de bangers suintant la rue et de punchlines ciselées comme pas deux, mais ce qui avait le potentiel d'être l'album de l'année 2013 se révèle être simplement une sortie de plutôt bonne facture, ancrée dans un réalisme et un lyricisme prégnant et formidablement mise en lumière par la machine G.O.O.D. Music.
Dorénavant, on attendra au choix un prochain LP potentiellement plus abouti et peaufiné ou un retour des Clipse, en compagnie de son frère, désormais appelé No Malice suite à son rapprochement avec Dieu...
Article Rédigé et Publié par Rip Laimbeer à 15:09
Libellés : 88 keys, big sean, chris brown, chronique, clipse, don cannon, g.o.o.d. music, hudson mohawke, kanye west, kendrick lamar, my name is my name, no i.d., nottz, pharrell, pusha t, rick ross, swizz beats, young jeezy
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