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05/08/2009

[Chronique] Mayer Hawthorne - A Strange Arrangement (2009)

Genre: Soul Vintage
Label: Stones Throw
Date de sortie: 09 Septembre 2009
Productions: Mayer Hawthorne
Featurings: /.

Faire un album de Soul à tendance rétro en 2009 est, pour le moins que l’on puisse dire, une entreprise assez risquée et pas forcement des plus intéressantes. Pour la simple et bonne raison qu’une pléiade d’artistes plus ou moins talentueux ont déjà donné leurs propres visions de la chose, sans pour autant briller systématiquement.

Cette fois ci, c’est le jeune et remarqué multi-instrumentiste de Detroit Mayer Hawthorne qui s’illustre, via le label californien Stones Throw, également expert en rééditions de perles funky depuis quelques années grâce à la bienveillance d’Egon et de J-Rocc.
Les deux premiers single du bonhomme, aussi connu sous le nom de Haircut (pour ses penchants plus Hip Hop), ayant fait l’effet d’une bombe pour tout amateur de Soul vintage 60’s qui se respecte, dur de ne pas attendre fiévreusement ce premier LP.

Outre les titres déjà connus, qui, bien astucieusement placés sur la première partie de ce "A Strange Arrangement", ravissent toujours autant nos tympans (citons ainsi l’imparable "It Just Ain’t Gonna Work Out", l’impeccable reprise des The New Holidays "Maybe So Maybe No", et "I Wish It Would Rain"), le reste de l’album reflète à la perfection l’esprit rétro mis en avant. Les compositions étant incroyablement variées et très soignées. Des ballades langoureuses comme l’envoutante "Shiny and New" et l’éponyme "A Strange Arrangement", à des passages plus pêchus avec la tonique "The Ills" ou l’irrésistible "Make Her Mine".

Hawthorne maitrise tout à fait son sujet, et parvient ainsi avec brio à synthétiser le groove de la Motown dans toute sa splendeur, autant musicalement que vocalement. Car l’élasticité vocale de cet enfant de Detroit surprend et fait également des merveilles, en alternant avec une facilité assez déconcertante les graves et les aiguës, à mi chemin entre Gilles Scott Heron et Curtis Mayfield.

Sans bien évidemment révolutionner quoi que ce soit, Mayer Hawthorne nous livre au grès des 12 pistes qui composent ce "A Strange Arrangement" une bien belle vision de la musique noir américaine des années 50/60. L’ensemble est solide et maitrisé comme rarement.
On en redemande, même, c’est dire!

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