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29/05/2009

[Clip] C'est d'la bête de bombe!!!

"Disiz The End" vient de sortir, et voici le single qui l'accompagne. "Bête De Bombe 4" nous dévoile donc un Disiz au meilleur de sa forme, flow percutant et punchlines efficaces aux dépends de 90% du rap français. Dommage que le beat soit justement dans le style de ce rap français qu'il critique avec raison sur le track, mais bon voyons le comme une "parodie"... Enjoy!

28/05/2009

[Chronique] Dj Mitsu The Beats - A Word To The Wise (2009)

Genre: Hip Hop/Broken Beat made in Japan
Label: Jazzy Sport
Date de sortie: Juin 2009
Productions: DJ Mitsu, Mark De Clive Low.
Featurings: Black Spade, Jose James, Elzhi, Kev Brown, Maspyke, Cy Young, Wildchild, Georgia Ann Muldrow, Grap Luva, LMNO, Colonel Red, Mathematik, Dynamic Duo, Ivana Santilli.

Bien que peu connu du grand public, DJ Mitsu The Beats demeure incontestablement l’un des tous meilleurs beatmakers de l’archipel nippon. Auteur d’un premier album remarquable et doté d’une musicalité des plus éclectique, on peut facilement comparer sa musique à un fin mélange entre DJ Spinna, Jay Dee et Pete Rock. Que cela soit en solo ou au sein de son groupe Gagle, le bonhomme distille très peu d’informations autour de sa musique, et c’est forcément avec enthousiasme que l’on accueille son nouveau LP.

"A Word To The Wise", à paraitre en Juin sur le label Jazzy Sport, présente tout d’abord une liste de guests assez sympathique, principalement composée d’habitués de la musique de Mitsu, comme Kev Brown, Maspyke ou l’excellent Mark De Clive Low. Seules quelques nouvelles têtes viennent s’ajouter à ce joli petit casting, comme l’alien de Detroit Elzhi, le talentueux Black Spade, ou l’irrésistible crooneur Jose James.

Cependant, DJ Mitsu étant pourtant un spécialiste des entrées en matières jazzy imparables, les premières mesures (l'intro et l’éponyme "A Word To The Wise") laissent place à un groove plutôt plat, loin des sonorités deep et envoutantes auxquelles il nous a habitué. "Ridin’ Around" est légèrement plus rassurante, avec une ambiance très Low Budget efficace, sans casser des briques non plus. Idem pour "Big Supply", qui fait tout juste le métier avec un son boom bap rond assez plaisant. "Playin With The Crime" illustre enfin un DJ Mitsu en pleine possession de ses moyens, avec un son aérien et jazzy, en compagnie des gaillards de Maspyke. Le single sucré "Promise In Love" se veut ensuite très séduisant, grâce notamment à une sobre mais éclatante prestation de Jose James, tandis que l’ambiance Free Jazz de "Night in Vienna" charme le conduit auditif avec fermeté. On est tout de même surpris de la manière avec laquelle Mitsu livre des beats tout juste sympathiques, sans coup d’éclats évidents.

"The Game Changer", où le rare Wildchild et la mystique Georgia Ann Muldrow s’illustrent avec les qualités qu’on leur connait, marque, elle, plus nos tympans et donne un petit coup de fouet notable. Tout comme la percutante "Tokyo Girl", et la sympathique "Get Em Up". L’arrivée de Mark De Clive Low sur "Dim Skyline", et son ambiance broken beat, apportent une fraicheur plus que bienvenue, en se révélant même comme le meilleur titre en présence. La trop courte "Impulse" se révèle tout aussi excellente. DJ Mitsu a enfin le bon goût de finir sur une note soul feutrée avec "Playin’ Again", envoutante à souhait.

En définitive, on ne sait trop quoi penser de cet album, qui se révèle décevant, sans être fondamentalement mauvais non plus. Le principal intéressé peine ainsi à se renouveler, surtout à l’heure où son style s’est vu calqué à maintes reprises sur la scène japonaise. Une très forte impression de déjà entendu se dégage ainsi de ce "A Word To The Wise", qui réussit cependant à nous faire passer un moment agréable. Mais nous étions en droit d’en attendre plus. Espérons maintenant que DJ Mitsu The Beats saura rattraper ce curieux écart de conduite.

[Chronique] Paul White - The Strange Dreams Of Paul White (2009)

Genre: Hip Hop Instrumentale à l'anglaise
Label: One Handed Music
Date de sortie: Juin 2009
Productions: Paul White.
Featurings: /.

Intensément buzzé outre-manche, et fer de lance d’un mouvement musical en plein boom (que l’on appelle très journalistiquement le dubstep) aux côtés de Bullion ou Burial, le jeune Paul White a su faire parler de lui grâce à quelques EP’s bien sentis (son premier, "The Dragon Fly", notamment), sans que l’on crie au génie pour autant. Le premier long format du bonhomme, "The Strange Dreams Of Paul White", à paraitre sur le label One Handed Music (qui compte depuis peu dans ses rangs le français Fulgeance) est un donc bon moyen de savoir si l’on tient, ou non, un bon beatmaker en devenir.

Au croisement des expérimentations jaydeesques et des textures sonores aériennes et mystérieuses de Boards Of Canada, la musique de Paul White a bel et bien quelque chose de particulier, une sorte de profondeur rapidement identifiable et typiquement britannique (on y sent aussi très clairement les influences de Massive Attack ou Portishead). Ce LP adopte ceci dit un des schémas (trop) courant de l’album instrumental, à savoir une formule beat-tape à la Beat Konducta, avec une vingtaine de beats n’excédant que trop rarement les 2 minutes.

On a donc ici concrètement un Hip Hop instrumental ambiant, sombre et percutant (n’en déplaise au qualificatif pompeux cité plus haut, n’est ce pas). "Cheese Special & A Draw" impose le ton d’entrée. "Flying Accross Tokyo" nous expose ensuite l’intérêt du bonhomme pour les sonorités plus exotiques, à la manière d’un Onra, sympathique sans être transcendant, vu l’afflux de ce genre de productions. Paul White est ainsi nettement plus doué lorsqu’il délivre des ambiances sombres et opaques, comme sur la rétro et puissante "Alien Nature" (déjà disponible sur son dernier EP en date), des sonorités aériennes ("Floating Trees") ou dans les ambiances madlibiennes, comme sur "City Bright Light" ou encore "Sleep Clapping". Hélas, il manque un peu de constance, le bon alternant avec l’ennuyeux, comme la répétitive "Waiting For Time" ou l’agaçante "The Uprising Of The Insane".

Ce premier album est donc plutôt convaincant, sans être forcement révolutionnaire. Paul White possède une certaine patte, mais sa musique oscille un peu trop entre l'excellent, le sympathique et l’anecdotique. On recommandera néanmoins cet agréable LP aux amateurs de Hip Hop instrumental aventureux. Même si le genre en question aurait tout de même bien besoin d’un (vrai) petit coup de fouet…

[Clip] Don't even think about it...

Kanye West. "808's & Heartbreak". "Paranoid". Mr. Hudson. Enjoy.

25/05/2009

[Chronique] Prince - Lotus Flow3r/Mplsound/Elixer (2009)

Genre: Pop/Rock/Soul
Label: Digital
Date de sortie: Avril 2009
Productions: Prince.
Featurings: Q-Tip.

Que peut on attendre de Prince en 2009?

Telle est la question, certes vaine (rappelons fermement qu’il reste incontestablement l’un des plus grands génies musicaux de ce siècle), que l’on peut se poser à l’heure où l’on a de cesse de mettre en lumière toute une nouvelle génération d’artistes Electro/Soul qui s’inspirent sans retenue de son œuvre pour le moins colossale (citons ainsi Reggie B, Olivier Daysoul ou Peter Hadar, sans oublier bien évidemment Andre Benjamin 3000 d’Outkast, qui tire sans aucun doute son épingle du jeux). Surtout quand le bonhomme décide de sortir un projet copieux, intitulé "Lotus Flow3r", regroupant trois albums à part entière. "Lotus Flow3r" donc, "Mplsound" et "Elixer". L’opulence et la richesse d’un tel projet masquerait elle ainsi des albums fourre tout, reflet un certain manque d’inspiration, comme c’est hélas souvent le cas?

Distribués uniquement en format digital, ces trois opus ne révolutionnent certes en rien la musique de Prince, mais apportent clairement la confirmation que ce dernier sait parfaitement s’adapter à l’air du temps, et que son style groovy, pêchu et futuriste se révèle toujours aussi entrainant.

Commençons donc par "Lotus Flow3r", qui s’inscrit lui dans des sonorités très Rock et Pop. Prince y explore des terres déjà connues, mais avec une incroyable maîtrise, en livrant de réjouissantes ballades evidemment estampillées Pop/Rock. Les riffs de guitares électriques prédominent ici, et ce dès l’intro "From the Lotus..", parfaite entrée en matière instrumentale. Rappelant autant ses albums "Prince" que "1999", Prince enchaine les compositions tubesques avec une facilité déconcertante, de quoi rendre définitivement jaloux Pharrell Williams et Chad Hugo, la relève assumée du groove princien sous toutes ses formes.

Vient ensuite "MPLsound", qui retiendra définitivement toute notre attention, avec un style plus singulier, se rapprochant complètement des ambiances de ses albums "Controversy" ou "Dirty Mind", à savoir un Funk bondissant et futuriste. Voix pitchées, vocoder, caisses claires à vous briser l’épine dorsale, voici ici une parfaite synthèse du Prince des années 1980, avec tout ce qu’il faut de modernité pour éviter de sonner comme un pale redite. Il sera ainsi difficile résister à des tires comme "Another Like M", qui démontre en 6 minutes que Prince n’a pas son pareil pour les envolées funky boostées à l’ego trip, la tuerie racée et enjouée "Chocolate Box", qui nous offre un featuring des plus excitants avec l’immuable Q-Tip, ou la douce et ensoleillée "Here", qui charmera plus d’une oreille. On n’échappera pas non plus aux habituelles ballades sucrées dont il a le secret, comme par exemple "U’re Gonna C Me", qui remplissent convenablement leur rôle.

"Elixer", enfin, met lui en lumière la nouvelle protégée du multi instrumentiste, j’ai nommée la sensuelle Bria Valente. Le son est ici légèrement plus conventionnelle, avec un R’n’B efficace et des productions léchées non dénuées de charme. Mention spéciale aux délicieuses ballades soul "Kept Woman" et "All this love", entrainante à souhait. Idem pour les légéres petites ballades, comme l'éponyme "Elixer" où Prince accompagne la demoiselle au chant, là encore taillées sur mesure. La chanteuse ne pouvait espérer être mieux produite pour un album de ce genre, même si on émettra quelques réserves quant à une voix un peu trop ordinaire.

En définitive, Prince livre un projet conséquent et plutôt complet, canalisant ses diverses velléités musicales avec maestria pour former un réjouissant condensé de ses 30 dernières années de carrière. Les habitués du bonhomme prendront donc convenablement leurs pieds, tandis que les autres y apprécieront tout son génie musical à sa juste valeur.

[News] Here's the light...

En attendant une compilation qui devrait regrouper tous leurs EP's sortis ces deux dernières années, le label de Dublin All City nous offre en guise de bonus dans sa série "7/7" (où se sont illustrés entre autres Fulgeance, Onra, Mike Slott ou Hudson Mohawke) un 8éme volet, concocté cette fois ci par le beatmaker Dimlite.

L'ancien de chez Sonar Kollektiv livre ainsi deux beats Hip Hop abstraits et déstructurés comme il sait bien les faire. Et, même si ce dernier a déjà deux très sympathiques albums au compteur, cet EP sonne un peu comme une sorte de petite renaissance, les projecteurs ne s'étant jamais vraiment attardés sur lui. Comme quoi, il y a un début à tout...

24/05/2009

[Chronique] Muhsinah - The Oscillations: Triangle (2009)


Genre: Soul Psychée
Label: Major
Date de sortie: Mai 2009
Productions: Muhsinah, Flying Lotus, Mike Slott, Exile, Bilal Salaam & Oddisee.
Featurings: /.

Véritable révélation féminine de l’année passée, la jeune chanteuse/beatmaker Muhsinah, que l'on a souvent comparé, à juste titre, à la chanteuse Georgia Anne Muldrow, cumule définitivement tous les attributs de rigueur des nouvelles artistes Soul, à savoir productivité et polyvalence. Un an après son premier album, le réussi "Daybreak" (par ailleurs réédité à deux reprises sous les noms de "Daybreak.2" et "Sine") la revoici avec "The Oscillations: Triangle".

Alors qu’elle réalisait la quasi intégralité des productions sur l’opus précédent, la demoiselle est ici épaulée par d’autres beatmakers, et non des moindres, tel que Flying Lotus, Mike Slott, Oddisee ou Exile. Un joli petit casting, en somme. Chose qui semble bel et bien l'inspirer d’autant plus. L’univers planant et psychédélique auquel elle nous a habitué est ainsi toujours aussi marqué, comme sur l’étrange et jazzy "Always", et l’on constate avec un certains plaisir que la venue d’autres artistes apporte une musicalité clairement plus étoffée. Muhsinah signe quelques brillantes compositions avec un style nettement plus affirmé, comme la puissante "Before" ou la planante "Gogh Again", et ce sont surtout les collaborations clairement bien senties qui font mouche ici.

L'excellente "Two Three", tout d’abord, où la voix de la chanteuse habille parfaitement les nappes distordus et foutraques composées par le très talentueux Mike Slott. La spirituelle et enfumée "Lose My Fole", produite par le sorcier de L.A Flying Lotus, qui ne semble définitivement jamais aussi inspirée que sur des productions chantées. L’envoutante "Stay Here", avec le californien Exile, ici très en forme (même si le beat en question est issu de son album "Radio"). L’ ensoleillée "That Day", concoctée par le sous estimé Oddisee, avec ses samples brésiliens du meilleur effet. Quant au coté Bilal Salaam, il s’adapte lui parfaitement aux sonorités habituelles de la jeune chanteuse sur "Windoors", avec une sympathique prod’ tout en reverse et accords distordus.

Muhsinah confirme donc haut la main avec ce "Triangle" tout le bien que l’on pense d’elle, grâce à un album homogène, riche et singulier. Tout en affirmant ses productions et son univers musical si particulier. Une chose est sûre, vous n’avez pas fini d’entendre parler d’elle…

15/05/2009

[Clip] Mi casa es tu casa...

Prévu pour le 9 Juin prochain, le nouvel album de Mos Def, "The Ecstatic", suscite la curiosité et les interrogations. Début de réponse avec ce "Casa Bey", somme toute sympathique sans être transcendant, qu'on vous laissera juger sur pièce! Enjoy...

12/05/2009

[Chronique] Eminem - Relapse (2009)


Genre: Hip Hop redondant
Label: Aftermath
Date de sortie: 18 Mai 2009
Productions: Dr. Dre, Eminem, Trevor Lawrence Jr., Mark Batson, Dawaun Parker.
Featurings: Dr. Dre, 50 Cent.

Après cinq années d'absence discographique, voici que le simultanément génial et horripilant Eminem décide de nous faire un comeback en bonne et due forme. Il débarque donc avec ce "Relapse", son sixième album en date, mais la question se pose: Marshall Mathers a-t'il encore de quoi choquer la planète Hip Hop? C'est ce que nous allons voir de ce pas...

Le premier single clippé, "We Made You", a refroidi de nombreux fans avec une forte odeur de réchauffé et de facilité. Ensuite est arrivé "3 A.M.", psychotique, sombre et technique à souhait, ravivant la curiosité quand à ce "Relapse" tant attendu. Malheureusement, à l'image de "Crack A Bottle", autre single en trio avec 50 Cent et Dr. Dre, il n'y a pas de quoi s'emballer. Dr. Dre, justement, dont c'est aussi un peu le retour en première ligne en produisant peu ou prou la totalité de l'album, montre une fois de plus qu'il est une figure bien trop surestimée et que sa recette s'essoufle à vitesse grand V pour peu que l'on soit un minimum exigeant en terme de beats.

Certes, les rythmiques varient quelque peu, offrant à Eminem le loisir d'étaler tout son talent vocal, ses multiples flows et techniques de placements. Mais soyons francs, c'est bien le Slim Shady qui fait le gros du travail, tant les prods du bon docteur se font convenues (encore ces boucles de cuivres très "cirque": "My Mom", ou ce piano répétitif sur "Old Time's Sake"). On pense aussi aux déjà trop entendues notes de guitare associées à la voix du MC, comme sur "Same Song & Dance" ou encore le bien nommé "Deja Vu"... C'est bien simple, aucun morceau n'offre de véritable surprise à l'écoute, tout semble avoir déjà été entendu sur les opus précédents du Mc originaire de Detroit.

On retiendra tout de même quelques morceaux marquants, comme ce conquérant "Underground" qui convainc surtout par l'interprétation (il s'agit bien de ça) du MC et du refrain très comédie musicale et plutôt réussi que par le beat encore une fois loin d'être inédit dans l'idée. "Beautiful",produit par Eminem, offre aussi son lot de guitare et une odeur de single pop, mais pourtant flatte l'oreille efficacement, encore merci à Mr. Mathers. On citera aussi, pour le changement d'ambiance bienvenu, le sympathique "Bagpipes from Baghdad", qui n'est pas comme son nom l'indique un track conscient sur la situation au Moyen-Orient mais bien un egotrip grinçant come le Slim Shady en a le secret: "In the bed with two brain dead lesbian vegetables / I bet you they'll become heterosexuals / Nothing will stop me from molesting you / titty fucking you till your breast nipples flesh tickles my testicles/"

Alors que penser de ce "Relapse"? Eminem n'a certes rien perdu de sa verve, il rappe, chante, varie ses flows et ses thèmes, mais le carcan dans lequel il a choisi d'évoluer ici est loin de faire l'affaire. On sent clairement un essouflement artistique, fait tout de même surprenant après cinq ans d'absence. Alors qu'aujourd'hui le Hip Hop évolue musicalement dans tous les sens et offre une richesse rarement atteinte auparavant, Eminem s'enlise dans ce qui a fait son succès (et nul doute que les fans y trouveront leur compte) sans tenter de se renouveller ou d'expérimenter. On se prend à se demander ce qu'aurait pu donner un Eminem posant sur les prods d'autres beatmakers plus frais et originaux (Detroit?...), lui proposant un challenge à la hauteur de son talent.

Mais à l'heure où ce "Relapse" va à peine sortir, des rumeurs solides annoncent un "Relapse 2", sois-disant de très bonne facture, croisons les doigts...

11/05/2009

[Clip] Profession de foi

Très attendu après une longue absence, Disiz repointe le bout de son nez pour un jubilé nommé "Disiztheend." prévu pour le 26 Mai. Afin de patienter avant un album qui s'annonce de très bonne qualité, voici un clip en guise de teaser "Alors Tu Veux Rapper?" qui rapellera à chaque aspirant MC à quoi il s'expose... Enjoy!

06/05/2009

[News] Born To Run!

Dans la continuité de son projet Sportmusic , la marque Nike, qui avait déjà sollicité des artistes tel que LCD Soundsystem ou Aesop Rock, a cette fois ci fait appel au trio De La Soul, pour un opus titré "Are You In?".

Un projet somme tout assez sympathique et groovy de la part de Posdnuos, Trugoy et Maseo (dont on était sans nouvelle depuis "The Grind Date" en 2004), principalement produit par le beatmaker de Detroit Young RJ (ancien partenaire de Black Milk au sein de Br Gunna), Dave West, Trackademix et De La Soul themselves. Le tout, construit sur le rythme crescendo d'un entrainement de running.
On y retiendra principalement les excellentes "Rise And Shine", "Good Morning" et "Forever".

Le tout étant uniquement disponible sur Itunes pour le moment, gageons que ces messieurs penseront à élargir un peu la distribution, histoire de marquer un peu le coup après leur (trop) longue absence.

05/05/2009

[Clip] Body painting...

Le jeune Asher Roth fait parler de lui depuis quelques mois, et il y a de quoi! Très talentueux, ce jeune MC à l'univers très orienté "College", a sorti un très sympathique rookie album avec son "Asleep In The Braid Aisle" (chronique coming soon!). Pour ceux qui ne connaissent pas encore le jeune homme, voici le clip du très bon "Be By Myself", en compagnie du toujours excellent Cee-Lo! Enjoy!

[News] Chiadé!

C'est officiel, Sony l'a confirmé, la belle et culte Sade a prévu de sortir un nouvel album pour l'automne prochain.

Celà fait neuf longues années que la chanteuse n'a rien sorti, ce n'est donc pas peu dire que cet album est attendu par ses nombreux fans!

On vous tiendra donc évidemment au courant des avancées de ce projet!

[Clip] American Psycho...

Vous le savez sans doute déjà, Eminem est de retour aux affaires! Après un premier clip somme toute banal que nous n'avons pas relayé ici, voici venir un deuxième extrait, "3 A.M.", bien plus convaincant. Sombre et glauque à souhait, ce track nous dévoile surtout un Slim Shady venant faire une démonstration de flow de haut vol. De quoi être curieux concernant "Relapse", sortant le 19 Mai. En attendant, enjoy!

03/05/2009

[Chronique] Ryan Leslie - Ryan Leslie (2009)

Genre: R'n'B
Label: Universal
Date de sortie: Mars 2009
Productions: Ryan Leslie
Featurings: Fabolous, Cassie.

Pour peu que vous ne soyez pas coutumier de l’univers du R’n’B d'outre atlantique, le nom de Ryan Leslie ne vous dira surement rien. Et pour cause, même quelques semaines après la sortie de son premier LP éponyme, ce producteur/chanteur reste toujours et assez étrangement dans un relatif anonymat. Justifié? Et bien, pas vraiment.

Car oui, Ryan Leslie réussi bel et bien avec cet album là ou, par exemple, le pourtant si doué John Legend s’était complètement ramassé il y a quelques mois avec son plutôt mauvais "Evolver" (à l ‘exception bien évidemment du superbe single "Green Light"). A savoir, proposer un R’n’B moderne et sophistiqué, en se démarquant clairement d’autres artistes ayant les même velléités (comme l’irrégulier T-Pain).

D’une part car toutes les productions du bonhomme sont léchées et carrossées à souhait, à l’image du premier et dynamique titre "Diamond Girl" (où les vocaux de Kanye West ont mystérieusement été supprimé), au groove futuriste imparable. Idem pour la surprenante "Addiction" à la production assez recherchée, même si l’on déplorera des guests vocaux clairement dispensables. Citons également l’irrésistible et entrainante "You’re fly", potentiel summer hit dans toute sa splendeur, magnifiquement produite et habilement posée par Leslie himself. Ou encore le très bonne "Just Right", qui séduit immédiatement avec sonorités cosmiques et ses synthés moelleux.
Et d’autre part car le bonhomme évite assez intelligemment la surenchère de featurings "trendy" (légion dans les albums de cette envergure), et impose ainsi une véritable identité musicale, en posant efficacement la majeur parties de ses compositions. Le tout s’enchaine ainsi sans accroc aucun, à l’exception de l’inévitable ballade glucosée, "Gibberish", que l’on passera sans problème.

Bien évidemment, si les vocaux à tendances mielleux vous rebutent, inutile de dire que vous ne trouverez aucun plaisir à l’écoute des 12 pistes qui composent ce premier LP. Cependant, et sans s'étendre outre mesure, on constate assez rapidement qu’on tient là le meilleur album du genre et ce depuis un petit moment. Ne serait ce qu’au niveau du travail effectué sur la production. Avec un style qui mélange avec brio toutes les sonorités que l’on peut trouver chez des artistes plus underground (comme Peter Hadar ou Oliver Daysoul, qui auraient parfaitement pu se retrouver sur une prod' de la trempe de "Out Of The Blue"), avec un côté plus mainstream. Ce qui réconciliera surement pas mal de monde avec le genre en question.

Ryan Leslie livre donc un opus très frais, dynamique et diablement bien produit, insistons encore une fois, avec son petit lot de tubes aux sonorités cosmiques et estivales. Avis aux amateurs !

01/05/2009

[News] Selected Bombs



Alors que leur album "The Sound Of Chance" n'a toujours pas trouvé de distributeur pour le territoire européen, ce qui se révélé clairement être une injustice monstrueuse compte tenu de sa qualité, soyons franc, le joyeux trio danois Non + nous propose 8 titres dudit LP en téléchargement gratuit.

Un geste totalement généreux, qui permettra au plus grand nombre d'apprécier pleinement la qualité des compositions Pop 80's concoctées par Robin Hannibal (Owusu & Hannibal, Boom Clap Bachelors, Parallel Dance Ensemble, Quadron) et RonniVindahl (Boom Clap Bachelors).

Et ça se passe ICI. Enjoy!