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onelight@stereotree.net
01/06/2010
[Chronique] Bobby - Bobby EP (2010)
Genre: Pop Made In Denmark
Label: Circulations
Date de sortie: Juin 2010
Production: Bobby a.k.a Robin Hannibal
Featurings: /.
Alors que chacune de ses collaborations s’avère systématiquement novatrice et toujours très excitante, rappelons pêle-mêle les albums de Quadron, Parallele Dance Ensemble ou encore Owusu & Hannibal, le producteur danois Robin Hannibal nous arrive cette fois-ci en solo, et sous l’alias de Bobby, pour un EP éponyme sur l’exigeant label Circulations (Muhsinah, Reggie B, Onra, etc).
Au programme de cette courte mais très intense livraison, un crossover harmonieux et foutrement grisant entre Pop, Hip Hop et Electronica. Même si sa patte sonore est reconnaissable entre mille, avec un sens aiguë de la mélodie et une maîtrise folle des rythmiques décalées, Hannibal parvient pourtant à nous surprendre une fois encore, et nous délivre six titres tous aussi envoutants et captivants les uns que les autres. L’ami Bobby nous emmène ici dans un univers encore plus personnel, à mi-chemin entre le roi du style Disco Lo-Fi Arthur Russel et feu J Dilla. Un mélange des plus improbables, en somme, mais terriblement prenant, où plusieurs styles musicaux se télescopent avec volupté pour donner un genre totalement hybride.
Ainsi, le danois, de sa douce et fragile voix, nous ballade sur des compositions aériennes et épurée aux refrains très souvent catchy, ce qui reste véritablement un de ses grands atouts, et se distingue définitivement de part une production léchée et parfaitement solide. Et il fait des merveilles dès le premier titre, "Move", avec de doux synthés sautillants alliés à des vocaux gracieux. S’en suit la très efficace et tout aussi réussie "Plastic", la sublime "Amends", tuerie Pop enivrante au demeurant, puis vient "Voltaire", où notre homme pousse au maximum le décalage rythmique, pour un résultat de prime abord un peu déroutant mais au final très prenant. Le meilleur titre étant "Transit", qui nous arrive en fin de parcours, envoutant en diable, décidément Pop, mais qui conserve toujours un indéfinissable aspect métissé qui fait tout son charme.
Toujours à l’avant-garde, plein d'idées, et décidément très talentueux, Robin nous prouve une fois encore avec cet EP toute la finesse et la maîtrise de ses productions, toujours plus mélodieuses et innovantes, sans oublier son songwriting tout à fait délicat. A tel point que l’on se demande bien pourquoi le bonhomme ne sait pas encore attiré les faveurs et les louanges de la presse et des autres médias, tant chacune de ses œuvres paraissent bien au dessus de la plupart des sorties actuelles, voir même, complètement intemporelles.
Article Rédigé et Publié par Onelight à 14:11
Libellés : bobby, chronique, circulations, robin hannibal
1 commentaire:
vive le danemark !!!!!!!!!!!
Timefligh
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