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27/04/2010
[Chronique] Onra - Long Distance (2010)
Genre: Nu Hip Hop
Label: All City Records
Date de sortie: Mai 2010
Productions: Onra
Featurings: Reggie B, Buddy Sativa, Walter Mecca, T3, Olivier Daysoul.
Après avoir usé plus qu’abondamment de la formule ronflante du beat post-Dilla à consonances exotiques, le beatmaker hexagonal Onra semble (enfin) passer à la vitesse supérieure avec son nouvel album, "Long Distance", signé sur l’excellent label de Dublin All City. L’auteur de "Chinoiseries" délivre ici un hommage direct au Boogie Funk des 80’s, à la manière d’un Dam Funk. Sauf qu’à l’inverse de ce dernier, le français utilise principalement des samples, en se réappropriant tout un répertoire de perles funky plus ou moins obscures, comme notamment le groupe BB & Q Band (samplé ici à plusieurs reprises).
Ce que l’on reprochait principalement au producteur, à savoir des albums instrumentaux assez longs aux pistes courtes et pas toujours captivantes, semble ici en partie corrigé, et ce avec la manière. Car l’on y découvrira certes 21 titres, mais avec la présence de quelques guests de choix pour venir habiller les beats léchés pondus par le bonhomme.
On retrouve ici avec un certain plaisir tous les tiques typiquement 80’s, des bonnes basses rondes aux redoutables synthés cosmiques. Illustration immédiate avec l’excellente "My Comet", que l’on avait déjà remarqué sur la série 7/7, entêtante et envoutante à souhait, et sur surtout le banger "My Mind Is Gone", où le toujours aussi électrique Olivier Daysoul vient encore une fois prouver qu’il est surement le chanteur estampillé Neo Soul le plus couillu du globe. Il en sera de même pour sa deuxième apparition sur l’éponyme et très efficace "Long Distance".
Tous les featurings en présence sont ainsi parfaitement judicieux et offrent clairement les meilleurs moments de cet album. Quand le si toujours groovy Reggie B fait le métier sur "High Hopes", le MC de Detroit T3 (Slum Village) sublime lui une puissante et irrésistible production du parisien, "The One". Quant au barré Walter Mecca (alias Dal-Gren), il co-produit et livre une prestation vocodée de tous les diables sur la terrible "To The Beat". On peine ainsi à comprendre pourquoi le bonhomme ne s’est pas plus tôt attaché les services de divers MC’s ou chanteurs, tant le tout parait ici si cohérent.
S’en suit une liste de beats pas spécialement désagréables, mais parfois un peu trop brouillons et qui manquent tout de même un peu d’âme. Sans parler de la mollesse certaine de ses productions vierges de toutes prestations vocales. Défaut que l’on ne peut s’empêcher de noter, car assez récurant chez le producteur. Même si cela n’entache en rien l’efficacité globale de ce LP. Car quelques compositions parviennent tout de même à sortir du lot, notamment l’enivrante "Wonderland", "L.I.A.B", "Cherry (Outro)" ou encore "We Out Buddy", où le méconnu Buddy Sativa délivre une avalanche de synthés parfaitement cosmiques.
Ultra talentueux pour les uns, complètement surestimé pour les autres, Onra montre sur "Long Distance" une certaine habilité à parfaitement remanier les samples rétro, et, quoiqu’on en dise, un talent et goût prononcé pour pondre des productions parfois redoutables et souvent très efficaces.
Article Rédigé et Publié par Onelight à 13:42
Libellés : chronique, long distance, olivier daysoul, onra, reggie b, t3, walter mecca
1 commentaire:
Ou l'album d'un mec qui pete plus haut que son cul ! Boycottez moi ce pretencieux de merde.
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