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30/06/2011
[Chronique] NabH24 - Plugged (Instrumentality) (2011)
Label: H24 Productions
Date de sortie: Juin 2011
Production: NabH24
Featurings: /
Décidément, l'hexagone est un vivier sans fin de compositeurs/beatmakers de talents, et quand on passe avoir fait le tour de la question, on trouve toujours une nouvelle tête ou bien un vétéran resté dans l'ombre prêt à fesser la concurrence. C'est le cas de NabH24. Derrière un nom digne d'un virus de la grippe, l'homme possède un CV très solide, ayant produit pour des noms tels que la Scred Connexion, Mysa, Le 4Romain mais aussi et surtout Smiff N Wessun, Inspectah Deck et Big Noyd. Pourtant, celà n'a aucune espèce d'importance ici, car ce beatmaker instrumentiste opère avec cet opus, "Plugged", un virage dans sa démarche artistique, avec une volonté nette d'affirmer une réelle musicalité au delà du simple beatmaking.
Au cours de onze tracks denses et cohérents, Nab nous fait donc voyager dans son univers musical, entre Soul, Blues, Soul et cinoche français vintage... Une atmosphère intimiste nimbe tout l'album, tel un film entrecoupé de dialogues cultes et charismatiques, et on ne saurait résister à l'invitation. Entre tracks lumineux et aériens ( le superbe "Summer Days" ou l'envoutant "African Smile") et morceaux plus lourds ("Leave Me" totalement saisissant entre drums massifs et guitares meurtries ou l'énorme "Gangsta Blues", qui vous prend littéralement aux tripes dans une vibe évidemment blues et épique à souhait), NabH24 fait preuve d'un savoir-faire et d'une maîtrise dépassant de loin le cadre de la simple production Hip Hop dont il vient à l'origine...
Non, ici, nous avons le droit à des solos de haut-vol, des arrangements extrêmement travaillés, des compositions touchant au travail d'orfèvre. Quelque part entre les Black Keys et Just Blaze, le beatmaker en provenance de Montpellier tire son épingle du jeu à chaque plage, "Plugged" ne souffrant d'aucun track réellement dispensable (fait rare!), possédant une cohérence réelle tout en sachant alterner les ambiances et les influences. On citera encore le manouche "The Roms Trip" ou "No More Trouble" (tribute à Bob Marley), preuve de l'éclectisme musical du bonhomme.
En un mot comme en cent, ce "Plugged" est clairement une révélation, un album à réellement découvrir de fond en comble, nous donnant clairement l'envie de voir ce beatmaker associés à des artistes vocaux (MC's ou chanteurs) ambitieux et visionnaires pour nous pondre une sorte de Blakroc franchouillard. Ne passez pas à côté!
03 Summer Days by NABH24
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[Clip] Son cristallin
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[Chronique] Slice & Soda - Slice & Soda (2011)

Label: Sixpack
Date de sortie: Juin 2011
Production: Para One.
Featurings: /.
Vous avez peut être connu Para One du temps de l’époque passée de TTC, L’Atelier et consorts. Sachez que le producteur parisien à eu une vie après avoir donné quelques coups de fouet au Hip Hop hexagonal. Après un premier album solo en demie teinte, une bonne grosse fournée de remixes pas toujours très inspirés, une BO de film hypnotique et la création d’un label (Marbe), le voici de retour avec un autre projet, Slice & Soda, pour lequel il est accompagné par le chanteur House San Serac.
A mi chemin entre la Caillera Funk de l’an 3000 et l’Electro Pop catchy, le duo livre un premier album éponyme haut en couleur et plutôt excitant. Des mélodies synthétiques, nerveuses et futuristes côtoient du break beat racé pour un résultat redoutablement efficace et original. Alors que des titres comme "Coming From Nowhere" (excellent) scotchent par une production totalement irrésistible, on croirait entendre une version de Chromeo sous pilules sur "More Crazy", tandis que "Flying Daggers" s’impose joliment comme une ballade 80’s et mélancolique. Para One popise ainsi habilement sa production et donne un cachet particulièrement savoureux à ce LP.
Seul bémol, la voix un peu trop lambda et pas forcément charmeuse de San Serac, qui fait parfois défaut, tant on croirait entendre une pale copie d’un James Murphy (leader de feu LCD Soundsystem). On notera également quelques titres plus turbines pas spécialement enivrants, comme "She Knows", qui malgré un début assez fantastique tout en arpégiateurs aquatiques sombre dans l’insupportable bourrinerie.
Mais, en bref, on aurait tort de se priver d’un album de ce genre, résolument moderne, audacieux et enjoué, attestant la bonne forme d’un producteur toujours aussi mésestimé.
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[News] A l'aise!

Intitulée "Make It Difficult / Jack Your Job", cette courte mais intense sortie nous offre une assez impressionnante démonstration de House breakée et mélodieuse, parfaitement entêtante et surtout très dansante. Encore une vision ultra moderne du genre binaire, qu'il vous sera possible d'écouter via le player Soundcloud ci-dessous. Enjoy!
MAKE IT DIFFICULT FOR YOU Out Soon... by FaltyDL
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[Chronique] Tiger & Woods - Through The Green (2011)

Label: Ruuning Back
Date de sortie: Juin 2011
Production: Tiger & Woods
Featurings: Em.
Duo mystérieux utilisant d’un jeu de mots à connotation sportive légèrement suspect, Tiger & Woods s’est fait remarquer ces dernières années grâce à une série de EP’s tout à fait grisants, mélangeant fort habilement Disco et House rétro.
Pas étonnant, donc, que l’arrivée d’un premier album suscite une certaine curiosité et un enthousiasme non feint.
Larry Tiger et David Woods nous livrent ce mois-ci "Through The Green", un premier LP aux allures de luxueuse compilation, un peu moins de la moitié des titres (accessoirement tous des hits) étant au préalable déjà sorti sur la cire, à faible exemplaires cependant. Nonobstant ce détail, qui vire au défaut mais qui n’affecte en rien la qualité des pistes en question, on se retrouve donc ici avec 11 titres tous aussi remuants et imparables les uns que les autres.
Le duo jette ainsi systématiquement son dévolu sur des samples 80’s parfois évidents ("Gin Nation") et les travaille avec une efficacité redoutable, voir sidérante, qui rappelle par ailleurs les premiers travaux de l’immuable Thomas Bangalter. Une avalanche de groove, ni plus ni moins, qui frappe très fort d’entrée avec "Dr. Burner", titre entêtant et dansant à souhait, suivit de prés par une bonne poignée de petit tubes dancefloors en puissance, de "Kissmetellme" à "Love in Cambodgia" en passant par "Deflowered". On notera l’apparition vocale de Em, sobre mais efficace chanteuse, qui fait le métier sur les excellentes "Don’t Hesitate", "Curb My Heart" et "Speed Of Light".
Idéal pour se dépenser autour d’un cocktail fruité et de demoiselles endimanchées, ce premier album, aussi frais que raffiné, est une véritable réussite. Court mais conséquent, prenant et extrêmement réjouissant, "Trough The Green" apparait déjà comme l’un des albums les plus frais de l’été. A consommer sans modération, bien évidemment.
Tiger And Woods - Love In Cambogia by Numinots.com
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29/06/2011
[News] Musique galbée

On trouvera sur ce "Silhouette EP" un savant mélange de House aérienne et de Dubstep léger, avec deux titres particulièrement séduisants, et un remix efficace de John Roberts. Une bonne mise en bouche, en attendant une sortie un peu plus conséquente. Vous pourrez ceci dit vous faire une idée de la chose via le snipet ci-dessous. A suivre, on vous dit!
Silhouette / Reset [AUS1134] by George FitzGerald
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[News] Bronzette
Intitulée "Cassette Mouillée", donc, elle proposera 8 nouveaux titres avec la participation vocodée de Débruit, ainsi que des remixes de Fulgeance et du petit nouveau et prometteur Kondor. Pour vous faire une petite idée de la chose, voici un bien alléchant teaser. Vivement!
BR&CP Cassette Mouillée (Snipet) by Musique Large
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[News] Sonnez l'Alarme!

Au programme de cet exclusif EP, quatre titres d'une folle puissance entre R'n'B salace, Funk futuriste et Electro ravageur. Pour preuve, le teaser ci-dessous, qui fait parler la poudre dans les règles!
YNY by LuckyMe Music.Art.Parties
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28/06/2011
[Chronique] 1995 - La Source (2011)

Label: L'Or Noir / Musicast
Date de sortie: 27 Juin 2011
Production: Juliano, Jimmy Whoo, DJ Lo, Fonky Flav'.
Featurings: Zoxea, Sabrina.
Nous vous parlions du phénomène 1995 il y a quelques temps de ça, lorsque nous tentions de dresser une liste (non exhaustive) des artistes qui nous semblaient apporter un souffle de renouveau sur le rap français, au cours d'une année qui s'avère clairement charnière pour ce dernier. Bénéficiant d'un buzz vertigineux, dû à leurs apparitions remarquées lors des battles Rap Contenders ou grâce à leurs nombreux street clips explosant les scores de vues, le groupe sort donc un premier EP, "La Source", clairement attendu, tant par leur masse de fans que par les acteurs/observateurs du milieu.
D'entrée, le track titre, "La Source", pose le décor, 1995, comme son nom l'indique, est groupe habité, voire hanté, par tout un pan du rap français (de qualité!) du siècle dernier, époque à laquelle la plupart des MC's du groupe trimbalait son swag en maternelle. Boucle, kick, snare, charley, scratches... Tout y est, ce track, comme d'autres qui suivent, est une véritable machine à remonter le temps où même le refrain sonne comme à l'ancienne. Même constat sur "Laisser Une Empreinte" ou "Réflexxxion", dont même les scratches rendent hommage à Iam. Aucun doute, ces jeunes ont dévoré et digéré les oeuvres de leur prédécesseurs et nous en régurgitent leurs interprétations, mais tout celà manque cruellement d'originalité et l'écoute se transforme rapidement en plaisir coupable, partagé entre le bonheur de réécouter des sonorités qui ont bercé notre propre adolescence (si toi aussi, tu es un trentenaire...) et la déception causée par cet incessant sentiment de déjà-entendu.
Signalons tout de même, moins marqués, les tracks "Tip", oppressant et lancinant à souhait où Nekfeu est simplement énorme, ou "À Chaque Ligne", visité pendant huit courtes mesures par le parrain Zoxea. Artistiquement parlant, le meilleur morceau est, sans l'ombre d'un doute, "Je Brille", doté d'un sympathique beat de Jimmy Whoo, atmosphérique à souhait et se démarquant sans peine dans la foulée. On en aurait presque souhaité que le jeune homme produise entièrement cet opus. Malgré tout, "Milliardaire" montre lui une volonté plus contemporaine, avec des variations très "Cool Kids" qu'on aurait souhaité plus longues!
Quand aux MC's, il ya beaucoup de choses à dire. Tout d'abord Nekfeu, tête de gondole du crew, tire logiquement son épingle du jeu, moins cartésien que ses comparses, même si l'on sent encore bien trop ses influences la moitié du temps, là encore, un peu plus d'ambition artistique devrait lui permettre de s'émanciper et de s'envoler, car le potentiel est clairement là. Alpha Wann, ensuite, n'est pas très loin derrière. Possédant un vrai charisme vocal, le MC brille et montre lui aussi un énorme potentiel, mais un couplet de ci de là ne permet pas de réellement l'exploiter, on attend un solo! Derrière, le très jeune Sneazzy West a une touche bien à lui, entre douceur et arrogance juvénile, mais manque encore de présence et de contenu (défaut qui s'étend souvent aux autres) et surtout paraît être celui qui bénéficierait le plus de beats plus "modernes". Quand à Areno Jaz et Fonky Flav', ils semblent prisonniers du style de leurs collègues plus connus et encore plus que les autres de ce qu'ils ont pu écouter à droite, à gauche. Bref: au travail.
Le souci du style adopté par tout ce collectif, faisant la part belle aux rimes multi-syllabiques, à la technique et aux punchlines, associé à leur jeunesse, est qu'il offre un résultat souvent creux où les egotrips, bien que plaisants (toujours ce plaisir coupable!), tournent forcément en rond pour une vraie sortie, et où même les thèmes ("La Flemme", "Reflexxxion") ne décollent que trop peu souvent car écrits sur le même principe et la même intention qu'un de leurs égotrips (suite de phases et de rimes). Mais c'est un reproche facile et tatillon, car on peut largement mettre ça sur le compte de leur âge et manque d'expérience, et l'on sent aussi, lors de quelques fulgurances, que Nekfeu a des fêlures à exploiter et des velléités esthétisantes dans ses textes qui augurent du meilleur.
En conclusion, "La Source" est un bon moment, sans doute plus appréciable quand on a 15/20 ans que 30/35, quelque part entre les Sages Po' et ATK. Mais surtout, et c'est là peut-être le point le plus important de cette sortie et du phénomène entourant ce groupe et L'Entourage en général, il s'agit là d'un véritable retour médiatique d'une certaine frange du rap hexagonal et espérons que les kids délaissent enfin leurs références nauseéabondes pour enfin apprécier les rimes, les flows et tutti quanti. Quand au groupe, lui-même, on souhaite réellement les voir s'émanciper de leurs nombreuses influences et nous pondre un LP avec de réelles prises de risques artistiques et thématiques, apte à marquer durablement le paysage...
1995 "La Source" by ofivetv
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[Clip] Gourmandise policière
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[Clip] Pied tendre
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27/06/2011
[Chronique] Random Axe - Random Axe (2011)

Label: Duckdown Records
Date de sortie: 14 Juin 2011
Production: Black Milk.
Featuring: Danny Brown, Rock, Trick Trick, Roc Marciano, Fat Ray, Melanie Rutherford, Fatt Father.
Avant toute chose, il est bon de mentionner que cet album a longtemps eu le statu d'arlésienne et est finalement sorti près de 4 années après sa conception. En effet, pour des raisons obscures, ce projet qui a fait saliver d'envie plus d'un fan est longtemps resté en post-production, bien au chaud, dans les machines de Black Milk. Mais il est enfin sorti, et le résultat semble clairement diviser, entre la déception et la satisfaction, nous allons donc tenter de voir ce qu'il en est concrètement...
Tout d'abord, ce qui saute aux oreilles, c'est que le style de Black Milk, prompt à pondre du banger à foison, est encore ici bien exploité, jusqu'à l'écoeurement parfois pour certains. Gros sons, drums en folie, Random Axe est là pour tabasser, molester et ne pas faire de prisonnier, comme en attestent les grosses boucheries que sont l'excellent "Random Call" (le track de l'album), "The Hex", le déjà connu de longue date "Monster Babies" ou encore le posse cut "Another One" où figurent aussi Trick Trick et Rock. Les featurings se font d'ailleurs assez rares, la trinité de MC's se suffisant pleinement à elle-même, et nous ne croiserons que quelques Detroiters en vadrouille (le très bon Danny Brown, Fat Ray, Fatt Father...) ou du New-Yorkais en vacances (Roc Marciano, ex-Flipmode Squad...).
Quand au trio principal, ils occupent la scène tel le bon, la brute et le truand. Black Milk déploie une fois de plus son flow impeccable, bien qu'en marge du charisme bestial de ses deux acolytes. Car en effet, Sean Price est encore une fois à son meilleur, délivrant ses punchlines viriles avec nonchalance et assurance. Et en effet, Guilty Simpson assure lui aussi sa partie, démontrant encore une fois à quel point il est un MC sous-estimé. Mais tout ça, on vous l'a déjà dit à moult reprises. Le fait est que, par contre, un tel trio aurait sans doute mérité un LP impeccable et non une simple succession de gros son qui finira forcément par lasser sur la longueur, la faute à un manque de variation dans le son et les ambiances.
Les egotrips se succèdent, certains, bien que toujours efficaces, étant un ton en dessous ("Black Ops", "Everybody Nobody Somebody") ou sentant le fond de tiroir ("Understand This"). Quand aux solos, on aurait sans doute souhaité avoir de véritables tracks et non des interludes déguisés ("The Karate Kid" de Sean P, pourtant très bon, "4 In The Box" de Guilty, massif à souhait), ce qui crée inévitablement la frustration.
Mais quoiqu'il en soit, nous avons là un LP solide, qui a suscité tellement d'attente que, forcément, il peut décevoir. Mais très objectivement, Random Axe est un projet et une sortie de fort bon aloi qui saura ravir les fans de son estampillé Detroit (et Brooklyn!) pour peu qu'on ne joue pas à l'élitiste blasé.
Random Axe "The Hex" by duckdown
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[News] A Cœur Ouvert

Au programme de ce deuxième volet, bon nombre d'habitués de nos branchages comme Reggie B, Bobby alias Robin Hannibal, Vindahl, Häzel ou encore Portformat. Un assemblage de morceaux parfaitement doux et feutrés, à écouter tous les soirs d'été, au soleil couchant, de préférences bien accompagné. A bon entendeur!
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Libellés : bobby, hazel, news, reggie b, ronni vindahl, the heart volume 2, tokyo dawn records
23/06/2011
[Event] Free Your Funk présente Rappers Are DJ's Too (5 places à gagner)

Au programme des DJ Sets de Oxmo Puccino, 20Syl (Hocus Pocus) et J-Live. Nous vous proposons pour l'occasion de gagner quelques entrées. Pour cela, rien de plus simple, envoyez vos noms et prénoms à l'adresse suivante; onelight@stereotree.net. Les cinq premiers remporteront la mise. A vous!
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[News] 2 of Paname Most Wanted

Didaï produit encore une fois entièrement l'affaire, commençant ainsi à clairement s'installer comme l'un des beatmakers qui compte dans le paysage, sans oublier de poser avec un côté laidback et précieux bien à lui. Rimcash fait quand à lui toujours preuve de son charisme ghetto et l'alchimie entre les deux gaillards est encore un fois bien réelle. Quand aux invités, on croise Bunk (Set&Match), MaM, Naï et Joy Thomas. En un mot comme en cent, c'est gratuit, alors téléchargez donc cette sortie on ne peut plus estivale!
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22/06/2011
[Interview] Débruit - Beat Débridé

DEBRUIT : Je suis Débruit, je vis sur terre, j'apprécie l'azote qui m'aide à respirer. Je suis dans l'ordre chercheur, musicien, producteur et parfois trouveur.
STEREOTREE : Tu as sortis récemment ton troisième EP sur le label anglais Civil Music, le bien nommé "Sis Surpriz", très accès sur l’univers balkanique. Comment l’idée t’est-elle venue ?
DEBRUIT : Je vivais à Londres dans un quartier turc. Je voulais connaitre mes voisins un peu mieux, culture, nourriture puis musique, surtout venant du passé, et les trucs bizarres... C'est quoi ces instruments, ces mélodies?
STEREOTREE : Avec tes trois dernières sorties ("Let’s Post Funk", "Spatio Temportel" et "Sis Surpriz"), tu as justement exploré des univers musicaux assez différents à chaque fois, du Funk futuriste de l’an 3000 à la House festive d’inspirations africaines en passant par le Beat nourris aux saveurs d’Orient. D’où te vient cette volonté d’ "éthnisation" musical, si je puis dire ?
DEBRUIT : Il n'y a pas de volonté d' "éthnisation", il n'y a aucun effort. Ces musiques me passionnent, je m'y plonge, effectue des recherches, des idées me viennent, je les retranscris en musique. C'est une interprétation au plus proche de ma sensibilité et de mes gouts, avec beaucoup d'idées qui se mêlent, s'embrassent ou se cognent dessus.
STEREOTREE : Tu as également un univers visuel assez marqué, avec de très belles pochettes en 3D (réalisées par Rainbow Monkey). Pour toi, la musique doit aussi passer par le visuel de manière notable?
DEBRUIT : Oui, l'accord entre les 2 est très important, il faut une osmose, les deux se nourrissent en mouvement perpétuel, une boucle ouverte à multiples dérivations, qu'on ne ressent pas comme telle, qui interpelle.
STEREOTREE : Du coup, ton premier LP est également prévu pour cette année. A quoi doit-on s’attendre ? J’ai entendu dire que tu avais enregistré avec des musiciens africains, est-ce exact ? Et est ce que l’on retrouvera certains artistes avec lesquels tu as collaboré dans le passé, comme Om’mas Keith ?
DEBRUIT : Je ne peux pas répondre sur ce sujet à ce moment... Il n'y aura pas d'artistes vocaux invités, mais il y aura plus de ma voix, même si personne ne s'en aperçoit au final.

DEBRUIT : Non, je ne fais partie d'aucune scène. Pour moi c'est plus important de ne pas être qualifié, de poser problème, de surprendre, de faire gratter les têtes, briser les nuques a tout tempo.
STEREOTREE : Tu as récemment remixé des chanteurs Pop comme Jamie Woon ou Grovesnor. Est-ce qu’à l’avenir tu comptes collaborer plus souvent avec ce genre d’artistes ?
DEBRUIT : Collaborer peut être mais plus dans le sens de produire un artiste ou un groupe en studio. Essayer de pousser quelqu’un dans l'inconnu. Je veux qu'on me fasse confiance et qu’on me file les clefs car je sais conduire a ma façon, surtout dans les courbes ou virages plus ou moins anguleux. J'ai un permis allant de mobylette a poids lourd, vaisseau spatial etc.
STEREOTREE : Ce qui me frappe aussi chez toi, ce sont tes live. Tu fais à mon sens parti de ces artistes qui font réellement vivre leur musique sur scène. Et tu commences même à tourner avec une nouvelle formation, qui comprend en plus deux musiciens. Comment est ce que tu travailles tout ça?
DEBRUIT : Le live c'est dégager une grosse dose d'énergie par le son, le break le groove extrême, c'est physique, hypnotique, faut penser à rien, juste toucher, faire dans le jamais vu plutôt que la tendance. Je veux être attendu au tournant d'une nationale mais arriver par les chemins escarpés, quitte à passer énormément de temps à défricher.
STEREOTREE : Et au-delà de ceux dont on vient de parler, quels sont tes projets à venir ?
DEBRUIT : L’Afrique.
STEREOTREE : Aurais-tu un petit mot, pour terminer ?
DEBRUIT : Gourouve.
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Libellés : cle de bras, debruit, interview, let's post funk, musique large, sis surpriz ep, spatio temporel
21/06/2011
[News] Jour d'été

Au programme, une douzaine de sons classieux, ensoleillés ou bondissants, nouvelle preuve du savoir faire à part du jeune beatmaker. La tape est gratuite via Soundcloud ou Bandcamp, vous ne pouvez pas la manquer!
EVERYDAYZ SUMMER TAPE by EVERYDAYZ
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Libellés : download, everydayz, news, summer tape, trueflav records
[News] Large Casette
Au programme de cette estivale sortie, une bonne poignée de titres à mi chemin entre Funk Lo-fi et New Hip Hop acoustique, agrémenté par la présence vocodé de Débruit et des remix de Fulgeance et Kondor. On en reparle, assurément, et en attendant, voici un petit teaser vidéo. Enjoy!
BARON RETIF & CONCEPCION PEREZ "CASSETTE MOUILLÉE" out july 11th 2011 from Musique Large on Vimeo.
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Libellés : baron retif concepcion perez, cassette mouillee, musique large, news
[Clip] Voyageur global
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Libellés : kris mars, the travaler ep, the world
18/06/2011
[News] Figure collective

Au programme de ce "Diagonale", un petit tour d'horizon des artistes du label, tels que Wolf, Vaskez, Evolve ou Mosh, pour un résultat entre Electronica, House 90's et Dubstep. En gros, c'est plaisant, plutôt frais et disponible en toute gratuité, alors faites vous une petite idée, ça se passe ICI.
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17/06/2011
[Clip] High 5
Chris Brown X Hudson Mohawke - Real Hip Hop Shit #2 Official Video from Olutv on Vimeo.
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Libellés : butter, chris brown, clip, hud mo, hudson mohawke
[News] Jeunisme rapologique

Sept morceaux garnissent le projet, tous avec Didaï "à la prod", et voient un certain nombre d'invités prendre le micro. En effet, on aura le plaisir de retrouver Nekfeu & Alpha Wann (1995/L'Entourage), Grems, Nemir, Kussay ou encore le jeune Meksa. On regrettera juste l'absence du single "C'est ça Que Veulent Les Jeunes" feat. Dabaaz... Mais ne boudons pas notre plaisir, le EP est téléchargeable directement ici-même!
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Libellés : alpha wann, didaï, djunz, djunz musique, download, greg frite, grems, kussay, meksa, nekfeu, nemir, news, rimcash
16/06/2011
[News] Quinte flush
Au programme, des productions de No I.D. & Kanye West, S1 ou J.U.S.T.I.C.E. League et des apparitions vocales de Yelawolf, Pusha T ou encore Big Sean. C'est gratuit et ça se passe par ICI!
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Libellés : big sean, cyhi da prynce, download, g.o.o.d. music, j.u.s.t.i.c.e. league, kanye west, news, no i.d., pusha t, royal flush 2, s1, yelawolf
[Clip] Frite nordiste
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[News] Voyage, voyage...
Voilà donc cinq tracks, cohérents et plaisants, que vous pouvez vous procurez dès maintenant via Bandcamp! Plus d'infos sur Kris Mars via son site officiel.
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14/06/2011
[Clip] Triple appel
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Rip Laimbeer
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[Event] Lab'O Live
L’évènement est totalement gratuit, ce qui n'est pas rien et réunit divers acteurs du mouvement autour de lives, rencontres, interviews, etc... A noter donc un plateau de choix constitué de DJ Sonik, Mister Bibal (beatmaker), Chicky B (chant), Nicky Lars (beatmaker), Célia Wa (flûte), Bomb H (MC), Gyver Hypman (beatmaker), Wonda Wendy (chant), L Rey (beatmaker), Hamid Jemaï (écrivain), Les Artstreet (vidéo), PlaceOner TV (vidéo)... Quand on vous dit qu'il faut y aller!
Plus d'informations sur la page Soulville de l'event.
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Rip Laimbeer
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[Chronique] Digikid84 - Timelapse (2011)

Label: Folistar / Youngunz
Date de sortie: Juin 2011
Production: Digikid84
Featurings: : Backshere, Olivier Daysoul & Frank Nitt.
Après une poignée de maxis extrêmement efficaces ("B-Boy Underground" et "Supernature Love"), le bondissant Digikid84 s’essaye (enfin) au périlleux exercice du premier album.
Le bien nommé "Timelapse" prend ainsi le pari d’offrir une authentique tranche de musique directement importée des 80’s, démarche qui inspire néanmoins une certaine méfiance, la décennie en question ayant été parfaitement pompée jusqu'à la moelle depuis pas mal d’années maintenant. Mais que l’on se détrompe immédiatement, l’enfant digital n’a pas son pareil pour synthétiser tout l’esprit catchy de ces dernières, à mi-chemin entre la Pop outrageusement sexuée de Madonna et le Funk serré de Prince.
Ainsi, en l’espace d’une quinzaine de titres, il s’emploie à déballer méticuleusement l’artillerie lourde, alternant les tubes qui enflammeraient la bande FM ("You Got The Groove" , "Lazy Lady" ou "Love Spell"), tueries dancefloor ("B-Boy Underground", "Star Platinum" ou l’énorme "Technoir") ou encore ballades sensuelles et futuristes ("Anything"). Le tout en étant léché et diablement efficace, avec quelques pointes d’audaces bienvenues, à l’image de "Starway To Heaven", superbe track lent, synthétique et vocodé, ou "Cuz I Know", aux petits accents Bangalteriens avec son sample New Jack habilement traité. Notons également la présence de guests surprenants, comme le Soul Man moderne Olivier Daysoul et le MC de Detroit Frank Nitt (échappé du duo Frank N Dank), qui s’emploient tous deux parfaitement à la tâche.
Bien loin des usurpateurs qui exploitent une même recette sans saveur sur la longueur, Digikid démontre sur ce "Timelapse" tout son talent et son savoir-faire, nous offrant un album rafraichissant, sincère et maîtrisé qui fera à n’en pas douter remuer tous les fessiers normalement constitués toutes les longues nuits d'été durant.
Digikid84 - Timelapse Medley by Folistar
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Onelight
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13/06/2011
[Clip] Manufacturé
Planquez les femmes et les enfants, l'ami Dal-Gren (aka Walter Mecca) nous revient pour un "Cut Basic 2", donc au beat et au micro... Voici "Handmade", vous n'êtes pas prêts... Enjoy.
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Rip Laimbeer
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[Clip] Réalité alternée
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Onelight
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