ST on FACEBOOK
DOWNLOAD NOW
ARCHIVES
-
▼
2008
(274)
-
▼
juin
(16)
- [Clip] Un son trop loin...
- [Chronique] Dwele - Sketches Of A Man (2008)
- [Event] Beat Heroes Collection Vol.1 - Barrio Masta
- [Clip] Appel démasqué...
- [Chronique] Invincible - Shapeshifters (2008)
- [Clip] Do you smell what the Dal is cooking?
- [Chronique] Flying Lotus - Los Angeles (2008)
- [News] Pêché originel...
- [News] Sainte Trinité...
- [Chronique] Elzhi - Euro-Pass (An Exclusive Tour C...
- [Clip] Ruff Riders!
- [News] Le binoclare contre-attaque!
- [News] Les Frères Pétards
- [Clip] Tricheur!
- [Chronique] N*E*R*D - Seeing Sounds (2008)
- [Interview] Kissey Asplund - Better, Faster, Stronger
-
▼
juin
(16)
CONTACT
rip@stereotree.net
onelight@stereotree.net
onelight@stereotree.net
25/06/2008
[Chronique] Dwele - Sketches Of A Man (2008)
Genre: Nu-Soul from the D
Label: KOCH Records
Date de sortie: Juin 2008
Producteurs: Dwele, Nottz, G1.
Featurings: Slum Village, Lloyd Dwayne, J. Tait.
Andwele Gardner, alias Dwele, c’est un peu le mec qui nous laisse systématiquement insatisfait à chacune de ses prestations.
Après sa récente collaboration avec Kanye West sur la très électro "Flashing Lights", ou son assez incroyable et confidentiel album sous le pseudonyme Johnsmyname (où il chantait sous hélium sur des beats funky et cosmiques) en 2006, on était clairement en droit d’attendre quelque chose d’innovant et de surprenant. Que nenni, sur ce "Sketches Of A Man", 3ème album du bonhomme, rien de nouveau à signaler, si ce n’est la bonne vieille recette fender rhodes/drums/voix suave.
Alors, que penser d’un artiste qui se complait dans un immobilisme musical des plus total?
De la frustration, forcément, car compte tenu du talent de ce soulman hors-pair et de sa capacité à évoluer dans d’autres univers musicaux, dur de se contenter encore une fois d’une Nu Soul jazzy laidback made in Detroit. D’autant plus que le chanteur/producteur installe une certaine routine jusque dans la construction et la structure même de ses albums. Mais, d’un autre côté, difficile de ne pas se laisser porter, une fois de plus, car la qualité reste définitivement au rendez vous. Ce 3ème album se veut même plus complet, agréable et moins paresseux que le précédent, "Some Kinda".
Dwele parvient en effet à séduire l’auditeur avec des compositions fraiches et up-tempo (c’est d’ailleurs avec ses dernières que l'on prend le plus de plaisir), comme l’excellente "Feels So Good" ou la terrible "Shady", qui renvoie directement à ses premiers travaux du "Rize EP" de 1998, moins surproduit et plus "ruff", ou des passages plus smooth, avec l’efficace single "I'm Cheatin", que l’on préférera cependant dans sa version remixée avec Slum Village, ou la très bonne reprise de Body Caldwell "Open Yours Eyes", déjà présente dans le premier EP des Platinum Pied Pipers (et accessoirement samplée par Jay Dee sur la superbe "The Light" de Common sur "Like Water For Chocolate"), habilement réenregistrée pour l’occasion.
Il ne perd pas non plus les bonnes habitudes, en invitant en bon voisin le duo Slum Village sur un track, "Brandy", une fois de plus réussi . Comme toujours, hélas cette fois, l’album contient également quelques déchets, des petits excès de facilité, avec des ballades un peu trop ordinaires ou des compositions au groove inexistant ("Body Rock"). On appréciera également les usuelles tracks de courtes durées qui parsèment l’album, avec une mention spéciale pour "Workinonit", clin d’œil et hommage à son ami défunt Jay Dee, qui reprend, entre autres, les fameux "The Worst Band Of The World" des 10Cc et "Only One Can Win" de The Sylvers, utilisés par ce dernier sur son posthume "Donuts".
Les albums de Dwele se suivent et se ressemble donc . Et, malgré la légère animosité que cela peut suscité pour l’auditeur exigeant, difficile de bouder son plaisir quand l’intéressé maitrise autant son sujet.
Mais, juré, la prochaine fois on se fâche, hein.
Label: KOCH Records
Date de sortie: Juin 2008
Producteurs: Dwele, Nottz, G1.
Featurings: Slum Village, Lloyd Dwayne, J. Tait.
Andwele Gardner, alias Dwele, c’est un peu le mec qui nous laisse systématiquement insatisfait à chacune de ses prestations.
Après sa récente collaboration avec Kanye West sur la très électro "Flashing Lights", ou son assez incroyable et confidentiel album sous le pseudonyme Johnsmyname (où il chantait sous hélium sur des beats funky et cosmiques) en 2006, on était clairement en droit d’attendre quelque chose d’innovant et de surprenant. Que nenni, sur ce "Sketches Of A Man", 3ème album du bonhomme, rien de nouveau à signaler, si ce n’est la bonne vieille recette fender rhodes/drums/voix suave.
Alors, que penser d’un artiste qui se complait dans un immobilisme musical des plus total?
De la frustration, forcément, car compte tenu du talent de ce soulman hors-pair et de sa capacité à évoluer dans d’autres univers musicaux, dur de se contenter encore une fois d’une Nu Soul jazzy laidback made in Detroit. D’autant plus que le chanteur/producteur installe une certaine routine jusque dans la construction et la structure même de ses albums. Mais, d’un autre côté, difficile de ne pas se laisser porter, une fois de plus, car la qualité reste définitivement au rendez vous. Ce 3ème album se veut même plus complet, agréable et moins paresseux que le précédent, "Some Kinda".
Dwele parvient en effet à séduire l’auditeur avec des compositions fraiches et up-tempo (c’est d’ailleurs avec ses dernières que l'on prend le plus de plaisir), comme l’excellente "Feels So Good" ou la terrible "Shady", qui renvoie directement à ses premiers travaux du "Rize EP" de 1998, moins surproduit et plus "ruff", ou des passages plus smooth, avec l’efficace single "I'm Cheatin", que l’on préférera cependant dans sa version remixée avec Slum Village, ou la très bonne reprise de Body Caldwell "Open Yours Eyes", déjà présente dans le premier EP des Platinum Pied Pipers (et accessoirement samplée par Jay Dee sur la superbe "The Light" de Common sur "Like Water For Chocolate"), habilement réenregistrée pour l’occasion.
Il ne perd pas non plus les bonnes habitudes, en invitant en bon voisin le duo Slum Village sur un track, "Brandy", une fois de plus réussi . Comme toujours, hélas cette fois, l’album contient également quelques déchets, des petits excès de facilité, avec des ballades un peu trop ordinaires ou des compositions au groove inexistant ("Body Rock"). On appréciera également les usuelles tracks de courtes durées qui parsèment l’album, avec une mention spéciale pour "Workinonit", clin d’œil et hommage à son ami défunt Jay Dee, qui reprend, entre autres, les fameux "The Worst Band Of The World" des 10Cc et "Only One Can Win" de The Sylvers, utilisés par ce dernier sur son posthume "Donuts".
Les albums de Dwele se suivent et se ressemble donc . Et, malgré la légère animosité que cela peut suscité pour l’auditeur exigeant, difficile de bouder son plaisir quand l’intéressé maitrise autant son sujet.
Mais, juré, la prochaine fois on se fâche, hein.
Article Rédigé et Publié par Onelight à 10:42
Libellés : chronique, detroit, dwele, sketches of a man, slum village
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire