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03/03/2009

[Chronique] Harmonic 313 - When Machines Exceed Human Intelligence (2009)

Genre: Electro
Label: WARP
Date de sortie: Fevrier 2009
Production: Mark Pritchard a.k.a Harmonic 313.
Featurings: Elzhi, Phat Kat & Steve Spacek.

On vous en a pas mal parlé au cours de ces derniers mois, voici enfin le premier LP de Harmonic 313 alias Mark Pritchard, beatmaker australien multi-facettes, visionnaire et coutumier des pseudos multiples (ce dernier étant déjà derrière des projets tels que Troubleman ou Global Communication).

Sous l’alias d’Harmonic 313 et avec ce "When Machine Exceed Human Intelligence", comme son nom tend à l’indiquer, le sieur Pritchard fait honneur aux machines et opte pour un son très métallique, brutal et résolument électronique, en hommage direct à la ville de Detroit. Il continue ainsi, et pour notre plus grand plaisir, dans la droite lignée des deux EP précédents ("EP 1" et "Dirtbox", dont on retrouve juste quelques titres ici), avec une ambiance sombre, où nappes de synthétiseurs glaciales cohabitent avec des basses rondes et percutantes.

Le dub de l’excellente "Dirtbox", l’explosive "Cyclotron" et "No Way Out" donnent le ton d’entrée, dans un style des plus rugueux. Avec une structure particulière, que l’on retrouve sur pratiquement tous les morceaux, à savoir une montée crescendo des synthés et des lignes de basses, pour un effet carrément hypnotique. S’en suit les plus posées et étranges "Köln" et "Galag A", riches en sonorités 8 bits du meilleur effet. Pritchard nous rappelle ensuite qu’il sait aussi faire dans le plus pêchu, avec "Word Problem", la solide mais un peu trop convenu "Battlestar", honorée par un combo de MC’s de la Motor City ( l’incisif Phat Kat et l’extraterrestre Elzhi) et la massive "Call To Arms", banger en puissance, qui vous désintégrera les cervicales avec la manière.

On passera les plus dispensables "Flash" et "Don’t Panic", moins accrocheuses, sans être dénuées d’intérêt pour autant. Pour mieux s’attarder en revanche, sur la superbe "Falling Away", chantée par le trop rare mais génial Steve Spacek, qui nous rappelle au bon souvenir des deux classiques de ce dernier, "Curvatia" et "Vintage Hi Tech", avec une soul avant-gardiste puissante, où la voix chaude du soulman contraste avec un beat froid et mélancolique. Enfin, l’album se termine par l’ébouriffante "Quadrant 3", à l’atmosphère presque cinématographique, avec un final de nappes douces totalement envoutant.

"When Machines Exceed Human Intelligence" est au final un album dense et fascinant. Mark Pritchard impressionne par sa maîtrise, variant les ambiances et les rythmes, et ponctuant habilement le tout de petites interludes robotiques. On lui reprochera éventuellement des constructions un poil trop répétitives. Passé ce détail, on peut affirmer sans risque que l’on tient ici le premier grand album de musique électronique de ce début d’année.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ça va, j'ai acheté l'album sur bleep ya 2 jours, j'ai pas jeté la thune par la fenêtre. IImpatient d'écouter ça.

kiss ga

thibaut