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05/04/2008

[Chronique] Simbad - Supersonic Revelation (2008)

Derrière ce pseudo conquérant, Simbad, se cache un DJ/producteur anglais talentueux et touche à tout. Les plus curieux l’auront déjà remarqué dans le premier volet de la compile Brownswood Bubblers de Gilles Peterson, où l’homme y délivrait un énormissime morceau de Soul futuriste, le bien nommé "Soul Fever". Alors, quand on apprend que ledit producteur sort un long format sur l’appréciable label suédois Raw Fusion (Up Hygh, Hearin' Aid, ...), on ne peut qu’en avoir un petit sourire satisfait.

Au programme de ce "Supersonic Revelation", outre une pochette absolument ringarde évoquant les plus belles heures de Mortal Kombat, une musique variée, éclectique, où Simbad propose un large éventail de productions, allant de la nu soul ultra moderne à de la house soulful, en passant par un hip hop plutôt burné.

L’album commence de la meilleur des manières, avec "Shine", l’inévitable et géniale "Soul Fever" et l’excellente "After The Dance" qui reprend avec malice l'air de Marvin Gaye et Léon Ware (signalons que le remix récemment réalisé par le collectif Bugz In The Attic est une petite perle). 3 morceaux très soul imparables, qui sentent bon le soleil. La chose se corse un tant soit peu ensuite, avec deux morceaux plus exotiques, "Knock On My Door" et son ambiance ragga broken beat, et "Hypnotized", mais un peu moins réussi, il faut bien l’avouer.

Simbad s’essaye un peu à tout, mais l’homme excelle bel et bien dans la Soul riche en synthés cosmiques, et "Here We Stand" et vibes viennent directement confirmer la chose. Très bonne surprise ensuite, avec la planante et deep à souhait "Someone For Me", chanté par le légendaire chanteur house Robert Owens, surement un des meilleurs morceaux de l’album. Autre surprise, le petit passage house soulful "Ain’t No Sunshine", avec sa soul pitchée d’une redoutable efficacité.

Le DJ/producteur s’essaye également au hip hop sur la massive "Controversy", munie d’une basse ronde à la virilité absolue, pas forcément idéalement rappée, mais l’ambiance est là.
Cet opus se termine en beauté par le titre éponyme, qui rappellera avec bonheur la deep house jazzy de Detroit, et évoquera aux connaisseurs les envolés smooth de Moodymann.

On a donc ici un album assez varié, contenant assez de bons moment pour mériter le coup d’œil, mais on aurait tout de même apprécié plus de fougue et plus de cohérence. Car on ne peut s’empêcher d’être un peu déçu à l’écoute de cette révélation supersonique, surtout si l’on compare les meilleurs titres en présence aux nombreux remix très réussis réalisés par le bonhomme.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Franchement déçu. J'attendait beaucoup et j'ai beaucoup attendu ce skeud. Le résultat est trés immature j'ai envie de dire. Des beat assez a l'arrache parfois, vide. Du bon mais trop disparate.
Y'a quand meme du bon mais bon.