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04/07/2008
[Chronique] Nas - Untitled (2008)
Genre: Hip Hop fatigué
Label: The Jones Experience/Def Jam/Columbia
Date de sortie: 15 Juillet 2008
Producteurs: Stic.man (Dead Prez), Polow Da Don, DJ Green Lantern, DJ Toomp, Salaam Remi, Stargate, Cool & Dre, The Game, Jay Electronica, Mark Ronson, J. Myers, Dustin Moore, Mark Batson, Eric Hudson.
Featurings: Last Poets, The Game, Chris Brown, Busta Rhymes, Eban Thomas of The Stylistics, Mykel, Johnny Polygon.
Soyons objectifs deux minutes. Sans remettre aucunement en cause le statut de légende et l'aura de grand lyriciste dont jouit Nas aujourd'hui, Il faut admettre que depuis "Illmatic", le MC du Queensbridge n'a pas été capable de pondre un autre classique, la faute à un goût douteux dans ses directions artistiques. Car contrairement à ses pairs Jay-Z ou Common, Nassir Jones n'a jamais réussi à s'entourer correctement de beatmakers à la hauteur de ses lyrics. Et si "Hip Hop Is Dead" avait, sans être un chef d'oeuvre, dérogé à la règle pour notre plaisir, l'ami Nastradamus n'a pas le flair de son prédecesseur et s'enlise indéniablement dans cet album qui est aussi celui de la controverse.
Exit Kanye West, Will.I.Am et j'en passe, et bienvenue aux productions cheap et sans saveur de Green Lantern, des horripilants Cool & Dre, de DJ Toomp et je passe les sombres inconnus qu'on aura vite fait d'oublier venant étaler leur manque de talent au grand jour sur cet opus définitivement raté. Seul Mark Ronson et Stic.man des Dead Prez surnagent quelque peu dans le marasme ambiant, notamment sur les respectifs "Fried Chicken" featuring Busta Rhymes et "Sly Fox", mais rien qui ne déboite une nuque pour autant. On notera aussi les agréables tracks visités par les voix sacrées des Last Poets ("You Can't Stop Us Now" et "Project Roach"), mais malheureusement les musiques d'ascenseur sur lesquels cette association enthousiasmante au demeurant pose empêchent de ... s'enthousiasmer.
Le nouvel ami de Nas, j'ai nommé The Game, est présent aussi pour un duo d'une vacuité artistique époustouflante où Cool & Dre accompagnés dudit The Game se mettent à trois pour accoucher d'un beat nullisime hanté par un refrain d'un rare mauvais goût made in Chris Brown. Donnez moi une corde... Alors oui, certains objecteront que Nas reste un grand MC et lyriciste, "Que nenni!" leur répondrais-je! Certes, l'écriture est là, mais on tombe bien trop souvent dans le prechi-prechâ naïf qui laisse un arrière goût détestable de "Les afro-américains pour les Nuls"... Dans le genre, Erykah Badu avait fait bien plus fort, textuellement ET musicalement, la comparaison en est-même insultante. Bref, après le Hip Hop, Nas is dead.
Et que dire des nombreuses déceptions qui entourent Nas et cet opus? On nous avait promis un album polémique intitulé "Nigger" et on se retrouve avec une chose sans titre et bien gentille. On nous avait promis une présence vocale de l'espoir Jay Electronica, on se retrouve avec une boucle de piano sans réelle intérêt produite par le jeune homme. On attendait au moins une production de DJ Premier, lui qui devait produire l'album entier fût un temps. Au vu du résultat Nas Escobar aurait mieux fait d'aller voir celui qui lui a fournit ses meilleurs tracks en carrière. Quid des featurings? Si The Game, Busta ou les Last Poets sont appréciables, on aurait aimé entendre Kelis et au minimum un couplet des Dead Prez, bien plus efficaces sur ces thématiques... La liste des déceptions est longue, trop longue.
Cet album est mauvais, à s'en flageller un "N" sur le dos, signifiant "Non, plus jamais ça!". On espère avec force que Def Jam sorte une version accapella de cet album qu'on puisse enfin entendre le véritable Nas. Next, comme disent les jeunes...
Label: The Jones Experience/Def Jam/Columbia
Date de sortie: 15 Juillet 2008
Producteurs: Stic.man (Dead Prez), Polow Da Don, DJ Green Lantern, DJ Toomp, Salaam Remi, Stargate, Cool & Dre, The Game, Jay Electronica, Mark Ronson, J. Myers, Dustin Moore, Mark Batson, Eric Hudson.
Featurings: Last Poets, The Game, Chris Brown, Busta Rhymes, Eban Thomas of The Stylistics, Mykel, Johnny Polygon.
Soyons objectifs deux minutes. Sans remettre aucunement en cause le statut de légende et l'aura de grand lyriciste dont jouit Nas aujourd'hui, Il faut admettre que depuis "Illmatic", le MC du Queensbridge n'a pas été capable de pondre un autre classique, la faute à un goût douteux dans ses directions artistiques. Car contrairement à ses pairs Jay-Z ou Common, Nassir Jones n'a jamais réussi à s'entourer correctement de beatmakers à la hauteur de ses lyrics. Et si "Hip Hop Is Dead" avait, sans être un chef d'oeuvre, dérogé à la règle pour notre plaisir, l'ami Nastradamus n'a pas le flair de son prédecesseur et s'enlise indéniablement dans cet album qui est aussi celui de la controverse.
Exit Kanye West, Will.I.Am et j'en passe, et bienvenue aux productions cheap et sans saveur de Green Lantern, des horripilants Cool & Dre, de DJ Toomp et je passe les sombres inconnus qu'on aura vite fait d'oublier venant étaler leur manque de talent au grand jour sur cet opus définitivement raté. Seul Mark Ronson et Stic.man des Dead Prez surnagent quelque peu dans le marasme ambiant, notamment sur les respectifs "Fried Chicken" featuring Busta Rhymes et "Sly Fox", mais rien qui ne déboite une nuque pour autant. On notera aussi les agréables tracks visités par les voix sacrées des Last Poets ("You Can't Stop Us Now" et "Project Roach"), mais malheureusement les musiques d'ascenseur sur lesquels cette association enthousiasmante au demeurant pose empêchent de ... s'enthousiasmer.
Le nouvel ami de Nas, j'ai nommé The Game, est présent aussi pour un duo d'une vacuité artistique époustouflante où Cool & Dre accompagnés dudit The Game se mettent à trois pour accoucher d'un beat nullisime hanté par un refrain d'un rare mauvais goût made in Chris Brown. Donnez moi une corde... Alors oui, certains objecteront que Nas reste un grand MC et lyriciste, "Que nenni!" leur répondrais-je! Certes, l'écriture est là, mais on tombe bien trop souvent dans le prechi-prechâ naïf qui laisse un arrière goût détestable de "Les afro-américains pour les Nuls"... Dans le genre, Erykah Badu avait fait bien plus fort, textuellement ET musicalement, la comparaison en est-même insultante. Bref, après le Hip Hop, Nas is dead.
Et que dire des nombreuses déceptions qui entourent Nas et cet opus? On nous avait promis un album polémique intitulé "Nigger" et on se retrouve avec une chose sans titre et bien gentille. On nous avait promis une présence vocale de l'espoir Jay Electronica, on se retrouve avec une boucle de piano sans réelle intérêt produite par le jeune homme. On attendait au moins une production de DJ Premier, lui qui devait produire l'album entier fût un temps. Au vu du résultat Nas Escobar aurait mieux fait d'aller voir celui qui lui a fournit ses meilleurs tracks en carrière. Quid des featurings? Si The Game, Busta ou les Last Poets sont appréciables, on aurait aimé entendre Kelis et au minimum un couplet des Dead Prez, bien plus efficaces sur ces thématiques... La liste des déceptions est longue, trop longue.
Cet album est mauvais, à s'en flageller un "N" sur le dos, signifiant "Non, plus jamais ça!". On espère avec force que Def Jam sorte une version accapella de cet album qu'on puisse enfin entendre le véritable Nas. Next, comme disent les jeunes...
Article Rédigé et Publié par Rip Laimbeer à 18:51
Libellés : busta rhymes, chronique, dead prez, def jam, jay electronica, last poets, nas, stic.man, untitled
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7 commentaires:
Parle de 4 chansons et pense parler de l'album, domage ke tu descende un bon album, mais bon Nas is Dead jpense pa, jaimerais bien voir ske tu pense du nouvel album du G-Unit voir kel note ou apréciation tu mé.
Bien le bonjour à toi, monsieur Anonyme!
Et bien je vois que tu as lu sans avoir réellement saisi tous mes propos, ce qui n'est pas étonnant au vu de la qualité de ton français.
Je parle de tous les tracks, suffit juste de lire entre les lignes, la majorité de ces tracks ne méritant même pas que je m'y attarde. Je crois qu'on a bien compris mon avis.
Bon G-Unit, c'est clairement pas ma came, mais pas du tout, mais en tout cas c'est déjà mieux produit, bien mieux même, la clique à 50Cent ayant le nez assez fin pour aller piocher dans l'underground des beatmakers burnés (Black Milk, Illmind, etc). Après je répète, c'est pas ma came: tu as regardé le reste du blog? Peut-être te serais-tu rendu compte qu'on est pas trop dans cette vibe ici.
Pour revenir sur Nas, qu'il aille voir des vrais beatmakers et je reconsidérerais mon avis sur sa "mort artistique".
Merci!
Monsieur rip *****
tu devrai apprendre a mieux ecouter le rap ca pourrai taider juger les albums. En tout cas apres lecture de ton article et ecoute de l album Untitled, dieu seul sait si tu n est pas sourd ou allergique au hip hop non commercial
Merci pour la leçon Gabino...
J'écoute du rap depuis 90, et en fait accessoirement depuis 94. Je n'ai certainement pas de leçon à recevoir sur ma façon d'écouter et mes avis. Bien que l'on puisse évidemment en débattre.
Ensuite, soyons clairs. NE ME PARLE PAS de Hip Hop non commercial en me parlant de Nas et de cet album. Je crois que je vais m'étouffer. Sais-tu qu'il n'a finalement pas assumé son titre "Nigger" afin de pouvoir être en vente dans les Walmart. Laisse moi donc rire sur le côté underground et indépendant de Nas. Ce mec n'assume même pas jusqu'au bout ces choix artistiques... Et puis des choix comme Cool & Dre ou Chris Brown, c'est vachement original et pas putassier du tout comme démarche...
Bref, assez de perte de temps. Va sur donc sur les sites qui traitent bien ton idole, ici nous n'écoutons que du rap commercial de toute façon!! ;)
Peace (ou pas)...
Nas a affirmé vouloir sortir un album produit par Prem et autre par Dre (on parle du NWA bien sur hein^^) le meme jour,
je me demande si ca va relancer sa carrière... espérons le en tout cas.
Peace
Bon bah c'est rassurant quelque part de voir qu'il n'y a pas que chez moi qu'il y a une levée de boucliers devant les critiques de l'album. ^^
J'arrive pas bien à comprendre l'enthousiasme forcené de certains. Que l'on aime Nas, je peux largement le concevoir (moi même, j'adore cet artiste) mais force est de constater que cet album n'est pas réussi, il suffit de se pencher ne serait-ce que sur ses deux derniers albums, c'était bien plus concluant.
Bonne continuation le Stereo Staff!
franchement décevant comme album,je ne peux qu'être d'accord avec rip quand aux très mauvais choix de nas (ou def jam)de beats moyens franchement banals. Mais malgré tout je trouve que ta chronique reste bien l'archétype d'une chronique française d'un album anglophone :toute (ou presque cf la comparaison avec le LP d'Erykha Badu) la critique reste basée sur la forme hors nas bien que rentrant un peu dans la polémique de contoir livre quelques bon morceaux notamment NIGGER que l'on aime ou pas le beat .
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